Tel a été le thème central de la catéchèse dispensée par le pape François, place Saint-Pierre, mercredi 16 mars 2016.
Tous les mercredis, le pape François, du haut du sa chaire, accueille les pèlerins venus à Rome et leur dispense un cours de catéchisme lors de l’Audience générale de 10h00. Centré sur l’homme, sur la planète, sur le réchauffement climatique, sur les inégalités, sur la souffrance qu’il ne comprend pas (sic), les pauvres et les riches, les ponts et les murs, la place des femmes, l’accueil des autres, de tous les autres et surtout…des autres, des gentils migrants aux divorcés-remariés et aux pécheurs a- ou immoraux publics, sur une miséricorde qui nie la justice divine, porte atteinte au bien commun et détruit la notion même de péché…c’est le nouveau catéchisme bergoglien !
Ce mercredi 16 mars 2016, le sujet « Miséricorde et consolation » lui a permis d’épiloguer, à nouveau, puisque c’est un de ces leitmotivs préférés, sur la crise migratoire, la souffrance des migrants :
« Comment c’est possible que tant de souffrances puisse s’abattre sur des hommes, des femmes et des enfants innocents ? » Et quand ils essayent de rentrer quelque part, on leur ferme la porte. Et ils sont là, au confins, parce que tant de portes et tant de cœur sont fermés. Les migrants d’aujourd’hui qui souffrent dehors, sans nourriture et sans pouvoir entrer, ne ressentent pas la bienvenue. Et moi j’aime tellement sentir les nations, les gouvernements, ouvrir leur cœur et ouvrir leurs portes. »
Paroles culpabilisantes envers les gouvernements qui prennent les décisions urgentes de fermer les portes de l’Europe à une invasion, peut-être pacifique aujourd’hui, mais portant en elle tous les germes des guerres civile, ethnique, religieuse, islamique.
Paroles insensées inspirées par cette utopie humanitariste, qui veut faire croire aux Européens qu’ils peuvent recevoir sans dangers, sans crainte du lendemain, toute la misère du monde, et tous ces musulmans potentiellement radicalisables.
Paroles solidaires d’un cœur ouvert au prochain lointain mais si fermé au voisin italien, français, allemand, et autre européen, qui demande, qui souhaite seulement, et désespéramment, de garder son identité, ses traditions, sa religion chrétienne, sa culture, et non pas voir son pays disparaître, annihilé dans un melting-pot conflictuel, à la mode Benetton. De garder son âme européenne.
Paroles compassionnelles contraires à la doctrine chrétienne qui enseigne qu’aucun homme, aucune femme, aucun enfant, n’est innocent. L’humanité entière, touchée par le péché originel, est coupable de pécher contre Dieu. De pécher contre son prochain. De pécher contre soi-même. La souffrance, c’est le salaire du péché.
Paroles bien étranges donc dans la bouche d’un pape, en ce temps liturgique de la Passion du Seigneur qui remémore que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, l’Agneau de Dieu, l’Innocent, s’est fait homme, a souffert la Passion et est mort sur la croix, pour nous sauver et réparer, auprès de Dieu son Père, les péchés de tous les hommes coupables :
« La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. (…) Nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché » écrit Saint Paul aux Romains (5, 8 et 12)
En considérant l’homme innocent malgré le péché originel et en affirmant, ce qu’il a fait plusieurs fois, ne pas comprendre la souffrance, l’actuel pontife romain lui nie ses vertus réparatrice et rédemptrice qu’elle a dans la grande vision catholique de la Vie et de la Mort. Tout à sa logique anthropocentrique, il dénature le message christique. Comme il semble vouloir dénaturer, par ses plaidoyers immigrationistes incessants, le visage du continent européen.
Est-ce si étonnant de la part d’un homme qui veut révolutionner l’Église et le monde ?
Francesca de Villasmundo
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