Un prêtre conciliaire de l’État de Tabasco, au Mexique a provoqué toute une polémique dans le pays car il a renoncé à ses vœux sacerdotaux pour s’unir « en mariage » avec Luisa Somellera, une députée d’un parti politique de gauche.
La nouvelle s’est répandue le week-end dernier lorsque le soi-disant prêtre catholique a diffusé sur son compte Facebook des photographies du couple lors d’un voyage en France, à Paris. Dans la même publication, on peut visualiser la demande au mariage sur la Tour Eiffel.
Le fait qu’un membre du clergé renonce à ses vœux ou défroque n’est pas nouveau en soi. Mais la polémique réside sur le fait qu’ils ont maintenu une vie de couple pendant qu’il exerçait encore ses fonctions dans sa paroisse.
Pendant plusieurs mois consécutifs, Mme la députée rendait fréquemment visite au curé dans sa maison et lorsque les fidèles et les autorités ecclésiastiques les ont interrogés au sujet de leurs rapports, ils ont toujours nié l’existence d’une liaison quelconque.
Le 11 octobre dernier, la députée a publié des photos du couple qui confirmaient la relation sentimentale. Puis, les photos de leur voyage en France sont apparues en les obligeant à annoncer publiquement que le soi-disant curé avait renoncé à sa vie ecclésiastique, qu’ils aimaient et qu’ils allaient se marier.
Le professeur de Philosophie, Diego Olivar, qui propose ses services dans des institutions dépendant directement du diocèse, nous a expliqué que « malheureusement, d’après plusieurs témoignages, aujourd’hui, certains prêtres des différents diocèses du pays, vivent en situation irrégulière et secrète avec des femmes de leurs propres paroisses. Et très souvent, ce sont les fidèles qui l’apprennent et en informent les autorités ecclésiastiques, sans qu’il y ait une sanction quelconque ». Et il a ajouté : « Nous avons même des cas, où ce sont des séminaristes qui ont carrément une double vie. Et ce sont les autres étudiants du séminaire qui, scandalisés, en informent les supérieurs. Cependant, ils ne sont jamais renvoyés ».
On pourrait se poser les questions suivantes : qu’étudient-ils alors au séminaire ? La chasteté ? La pureté ? Les directeurs des séminaires diocésains, connaissent-ils et enseignent-ils ce que c’est que le célibat sacerdotal ?
On relira avec grand intérêt le texte remarquable de l’abbé de Cacqueray « Pour la défense du célibat sacerdotal« .
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
Le titre de cet article n’est pas très bon : « renonce à ses voeux sacerdotaux ».
Le sacerdoce est un sacrement. Le sacrement de l’Ordre est plus que des voeux. Une fois ordonné prêtre, on ne peut plus renoncer à quoi que ce soit, puisqu’on n’en a plus le choix. On est prêtre à vie.
En enfer, les prêtres gardent ce signe distinctif, c’est pourquoi ils sont une grand victoire pour le démon.
A propos du célibat des prêtres, jamais l’Eglise n’a autorisé le mariage des prêtres, et s’ils étaient mariés, ils n’avaient pas le droit d’avoir des relations avec leur femme. Voici quelques citations parmi d’autres :
« Un évêque, ainsi que tout autre clerc, n’aura avec lui que sa sœur ou sa fille si elle est consacrée à Dieu ; il a été décidé qu’en aucune manière il n’aura avec lui une étrangère. » Concile d’Elvire, an 300, Can. 27, (Denzinger 118) ;
« Il a été décidé d’imposer l’interdiction absolue suivante aux évêques, aux presbytres et aux diacres, ainsi qu’aux clercs qui assurent le ministère : ils s’abstiendront de leurs épouses et n’engendreront pas d’enfants ; quiconque le fera, sera chassé du rang des clercs. » idem, Can. 33,( Denzinger 119) ;
« …Nous avons appris en effet que beaucoup de prêtres du Christ et de lévites, longtemps après leur consécration, ont procréé une descendance aussi bien de leur propre mariage que d’un commerce honteux, et qu’ils défendent leur méfait en prétextant qu’on lit dans l’Ancien Testament que la permission d’engendrer est accordée aux prêtres et aux ministres. » Lettre « Directa ad decessorem » du Pape Sirice en 385, Can 185 (Denzinger 185) ;
« Nous interdisons absolument aux prêtres, aux diacres et aux sous-diacres d’avoir sous leur toit des concubines ou des épouses et de cohabiter avec d’autres femmes, à l’exception de celles dont le concile de Nicée a permis qu’elles habitent avec eux en raison seulement des nécessités, à savoir la mère, la sœur, la tante paternelle ou maternelle ou d’autres femmes semblables, ne pouvant donner lieu à aucun soupçon justifié. » 1er concile du Latran, Can.3, (Denzinger 711)
etc. etc. etc.
Sans oublier le témoignage de NS Lui-même à propos des eunuques volontaires.
Voici, en outre, un témoignage (extrait d’un livre remarquable) qui donne à voir un aspect occulté de la situation conjugale des prêtres orthodoxes.
L’auteur, professeur de géologie à l’Université de Moscou et père de six enfants, a eu une intense activité dans l’Eglise clandestine de la Russie soviétique. Devenu prêtre (et prêtre clandestin pendant près de vingt ans), il a cultivé avec passion la recherche théologique et la culture familiale :
« La croix la plus difficile à porter pour une femme est celle que doit porter l’épouse d’un prêtre : c’est plus que la voie monacale. Ce qui est d’un symbolisme profond, c’est qu’elle continue à porter l’alliance, alors que celle-ci est enlevée du doigt du mari lors de son ordination, car il s’allie à l’Église et appartient avant tout à l’église, au sanctuaire, et non à sa femme. Même les joies du lit conjugal ne lui sont permises que de temps en temps. Le mari est à l’église avec ses paroissiens, et elle, elle reste à la maison avec les enfants, avec en plus le souci de s’occuper du mari. Elle a envie de distractions mondaines et son mari n’y va pas. Le dimanche en tant que jour férié n’existe pas au sens mondain du terme. Si elle ne travaille pas dans une administration ecclésiale, il est possible qu’elle soit isolée ou qu’elle ait des relations tendues au travail. À la maison, lorsqu’il y a des invités, elle est presque toujours l’ombre de son mari, car les gens viennent le voir, lui, et elle, elle doit avoir une maison accueillante. […] Le prêtre, lié par le secret de la confession, ne peut dire à personne, même pas à sa femme, ce qui le tourmente. […] Beaucoup de femmes de prêtres pleurent au début. Une d’entre elles, un mois après l’ordination, a dit à son mari : “Je t’ai tout donné et tu m’as quittée. Tu as reçu le sanctuaire, et moi je suis restée seule.” […] une autre femme, devenue épouse d’un prêtre, languissait et pleurait par nostalgie du théâtre et des concerts. […] « Lorsqu’on donne son accord pour devenir la femme d’un futur prêtre, il faut s’interroger longuement et scrupuleusement ; il faut montrer alors une fermeté semblable à celle que l’on pratique dans l’ascèse monastique. » (Kaleda (Gleb), L’Église au foyer. Les sources spirituelles et morales pour la création et l’édification de la famille, traduit du russe par Nina Volokhoff-Mojaïsky, Paris, Cerf, collection « Catéchèse orthodoxe », 2000, pp. 168-169).
« Ce qui est d’un symbolisme profond, c’est qu’elle continue à porter l’alliance, alors que celle-ci est enlevée du doigt du mari lors de son ordination, car il s’allie à l’Église et appartient avant tout à l’église, au sanctuaire, et non à sa femme. »
-Justement, cela est une opinion propre à certains prêtres de l’Eglise Russe, mais à certains prêtres seulement.
Elle existe, mais bien d’autres, comme Père Dimitri Smirnov, expriment une tout autre théologie.
Dans les autres églises Orthodoxes, les prêtres n’enlèvent pas leurs alliances et même dans l’Eglise Russe, on trouve bien des prêtres qui les portent.
Un homme est d’abord baptisé avant d’être marié puis marié avant d’être ordonné. Il doit avant tout prendre soin des siens et de sa famille, que Dieu lui a confiés, même s’il est prêtre. Mais il est vrai que certains évêques peu scrupuleux et en contradiction totale avec les Pères tentent de faire croire le contraire.
« Même les joies du lit conjugal ne lui sont permises que de temps en temps. »
-En principe, les époux peuvent en profiter autant que les règles de jeun et d’ascèse le prescrivent, pas moins.
Là aussi, il est rai que l’enseignement traditionnel de l’Eglise orthodoxe est souvent falsifié dans un sens rigoriste par certains membres des « églises des catacombes », « Orthodoxes Russes Hors Frontières Vitalistes » et autres « monastères de Lesna », mais l’église « officielle » est certainement plus équilibrée au moins sur cette question.
« Il doit avant tout prendre soin des siens et de sa famille, que Dieu lui a confiés, même s’il est prêtre. »
Cela ressemble fort à un pasteur protestant.
« Cela ressemble fort à un pasteur protestant »
-Non, cela ressemble au bon sens, à la Sainte Ecriture et à la tradition des églises qui admettent les clercs mariés, notamment ceci:
Canon 13. du concile In Trullo (692)- Des prêtres et des diacres, qu’ils peuvent garder leurs épouses.
Comme nous avons appris que dans l’Eglise de Rome il s’est établi comme règle qu’avant de
recevoir l’ordination de diacre ou de prêtre les candidats promettent publiquement de ne plus
avoir des rapports avec leurs épouses nous, nous conformant à l’antique règle de la stricte
observation et de la discipline apostolique, nous voulons que les mariages légitimes des hommes
consacrés à Dieu restent en vigueur même a l’avenir, sans dissoudre le lien qui les unit à leurs
épouses, ni les priver des rapports mutuels dans les temps convenables. De la sorte, si
quelqu’un est jugé digne d’être ordonné sous-diacre ou diacre ou prêtre, que celui-là ne soit pas
empêché d’avancer dans cette dignité, parce qu’il a une épouse légitime, ni qu’on exige de lui de
promettre au moment de son ordination, qu’il s’abstiendra des rapports légitimes avec sa propre
épouse ; car sans cela nous insulterions par là au mariage institué par la loi de Dieu et béni par
sa présence, alors que la voix de l’Evangile nous crie : » Que l’homme ne sépare pas ceux que
Dieu a unis « , et l’apôtre enseigne » Que le mariage soit respecté par tous et le lit conjugal sans
souillure » ; et encore » Es-tu lié à une femme par les liens du mariage ? ne cherche pas à les
rompre « .
Nous savons d’autre part que les pères réunis à Carthage, par mesure de prévoyance pour la
gravité des mœurs des ministres de l’autel, ont décidé, » que les sous-diacres, qui touchent aux
saints mystères, les diacres et les prêtres aussi pour les mêmes raisons, s’abstiennent de leurs
femmes » ; » ainsi nous garderons, nous aussi, ce qui fut transmis par les apôtres et observé de
toute antiquité, sachant qu’il y a un temps pour toute chose, surtout pour le jeûne et la prière ; il
faut en effet que ceux qui s’approchent de l’autel, dans le temps où ils touchent aux choses
saintes soient continents en toute chose, afin qu’ils puissent obtenir ce qu’ils demandent en toute
simplicité à Dieu « . Si donc quelqu’un, agissant contre les canons apostoliques, ose priver un
clerc des ordres sacrés, c’est-à-dire un prêtre ou un diacre ou un sous-diacre, des rapports
conjugaux et de la société de sa femme légitime, qu’il soit déposé ; de même, » si un prêtre ou un
diacre renvoie sa femme sous prétexte de piété, qu’il soit excommunié, et s’il persiste, déposé « .
Il est évident que, comme Saint Paul le recommandait, tout homme doit prendre soin des siens et de sa famille.
C’est d’ailleurs ce que disent l’ensemble des églises Orthodoxes, à l’exception notable de certains courants marginaux et rigoristes genre paléocalendaristes ou « église des catacombes ».
Cependant je ne conteste pas le fait que l’Eglise Catholique défende le célibat et ne cherche pas à combattre votre position. Simplement dire ce qu’est vraiment l’enseignement de l’Eglise orthodoxe sur cette question.
Je comprends très bien que vous le partagiez pas, c’est de votre part une position logique et fidèle.
C’est peut-être parce que ces Eglises d’Orient ont perdu la communion avec Rome qu’elles ont perdu le moyen de se garder parfaitement dans la Volonté de Dieu..
Concile de Trente, can.9 : « Si quelqu’un dit que les clercs qui ont reçu les ordres sacrés ou les réguliers qui ont fait profession solennelle de chasteté peuvent contracter mariage, qu’un tel mariage est valide, malgré la Loi de l’Eglise ou leur vœu, et qu’affirmer le contraire n’est rien d’autre que condamner le mariage ; que peuvent contracter mariage tous ceux qui n’ont pas le sentiment d’avoir le don de chasteté (même s’ils en ont fait le vœu) :qu’il soit anathème. Puisque Dieu ne refuse pas ce don à ceux qui le demandent comme il faut, et qu’il ne permet pas que nous soyons tentés au-dessus de nos forces. »
Je crois que dans ces Eglises d’Orient, même si un homme marié peut accéder au sacerdoce, en revanche, jamais un prêtre ne peut ensuite se marier.
Et s’il en est ainsi, c’est bien parce que « le sacrement de l’Ordre voue de façon définitive à la continence absolue, expression du don total de soi au Seigneur et au service de son Eglise. »
« jamais un prêtre ne peut ensuite se marier. »
-En effet, toujours selon le concile In Trullo, canon 12.
Cela concerne aussi les diacres.
J’ai connu le cas d’un prêtre Arménien qui s’est marié après son ordination, mais c’est en principe pas faisable.
Voici ce que dit le Père Thierry-Dominique Humbrecht, philosophe dominicain, dans une interview à propos du célibat des prêtres :
« (…) ce n’est pas à l’opinion d’en décider, dans la mesure où elle risque de ne pas en mesurer les enjeux. Ou bien nous ne sommes plus en chrétienté et la vie des catholiques est frappé d’étrangeté, on ne sait plus en quoi elle consiste, alors que chacun se même de ce qui le regarde. Ou bien nous y sommes toujours, et la question du célibat ne concerne pas l’opinion publique mais l’autorité de ceux qui ont à parler au nom du Christ. Pourtant, les objections viennent de partout, tant les acteurs compétents poussent comme des champignons. (…) Les prêtres ne sont pas célibataires pour des raisons de disponibilité professionnelle, argument monstrueusement inhumain sous son apparence de pudeur, entendu souvent dans la bouche des chrétiens et des prêtres eux-mêmes. Les médecins n’ont pas besoin de rester célibataires, et la journée d’un prêtre n’est pas plus longue que la leur. Il y a autre chose que la journée ouvrable. C’est cet autre chose qui fait problème, un indicible sur lequel tout le monde bute. (…) L’absolu, voilà le hic, non qu’il réside dans le célibat comme tel, mais parce que celui-ci en devient le signe. des hommes normaux renoncent à la vie conjugale et parentale par attachement au Christ et à l’Eglise. Leur don est total. Du coup, leur célibat devient caution du message évangélique (par son absolu). Chacun perçoit que les prêtres paient le prix de ce qu’ils annoncent.
Le célibat, qui n’est nécessairement lié au sacerdoce, ni de droit (ce sacrement députe au soin du peuple chrétien) ni de fait (certains prêtres des Eglises d’Orient sont mariés), est apparu avec l’expérience de deux millénaires comme une qualité spirituelle, une valeur ajoutée à l’exercice du « métier » de prêtre. Pour le dire simplement, il appelle un niveau de profondeur spirituelle, de radicalité dans l’amour et la confiance en Dieu, qui convient au sacerdoce catholique, tel qu’il se présente lui-même : sauver le monde à la suite du Christ, par configuration à sa personne et don de soi aux âmes.
Profondeur spirituelle : que l’on croie ou non en Dieu, certains problèmes ne peuvent s’entendre qu’à un certain seuil de profondeur, de même que l’astrophysique livre ses secrets à ceux qui se sont donné la peine de l’étudier.
La raison principale de la confusion des esprits sur le célibat des prêtres tient peut-être à la légèreté de ceux qui croient leur participation légitime. (…)
La question est celle de la vie chrétienne entendue comme conversion au Christ, devant la croix. Tout est là. Les jeunes qui entrent au séminaire ou au noviciat le savent. Si débat il peut y avoir, c’est à ce point qu’il doit se porter. »
Comme le dit saint Paul, celui qui a soin d’une famille est divisé. Mais celui qui a choisi le Christ est tout à Dieu, sans partage. Et saint Paul ajoute qu’ainsi, comme le Christ, il s’est fait tout pour être à tous.
Ce n’est pas un « soi -disant prêtre catholique « , c’est bien là le drame !
Exactement ; je n’ai pas compris cette « formule », moi non plus.
C’est peut-être que l’auteur de l’article croit à la thèse de »Rore Sanctifica », thèse selon laquelle les sacres épiscopaux de l’Eglise conciliaire sont invalides (et du coup, selon cette thèse, les sacrements conférés par ces faux évêques, en particulier l’ordre, ne sont pas valides non plus, évidemment.)
Beaucoup de personnes adhérent à cette thèse dans les rangs sédévacantistes et aussi quelques-uns dans les rangs non sédévacantistes (par exemple le site Traditio).
Bah si « l’auteur de l’article croit à la thèse de »Rore Sanctifica », », alors ce prêtre n’est pas prêtre; qu’il se marie donc dans son coin et qu’on n’en fasse pas tout un plat.
Mais l’auteur a l’air de croire que ce prêtre conciliaire est prêtre, c’est bien pourquoi il a écrit cet article.
qu’il soit prêtre ou non, il est évident qu’aux yeux de ses paroissiens et de l’Eglise il est prêtre, à ses yeux aussi.
Donc son attitude est scandaleuse.
Si les séminaristes étaient mieux préparés ils ne s’engageraient pas à la légère. Durant des siècles les prêtres ont accepté leur célibat, pas toujours sans chutes, mais ils en ont accepté le principe parce qu’ils craignaient Dieu envers Qui ils s’étaient engagés.
A présent on dirait que ces prêtres ne croient même plus au péché.
Ils sont parjures. Pour n’importe qui, rompre sa parole est grave ou devrait l’être… Mais c’est vrai que le mensonge, la tromperie, la trahison, la lâcheté ont pris le dessus sur la vertu.
Et puis surtout l’exemple vient d’en haut. Quand dans un synode d’évêques certains se posent en défenseurs de l’homosexualité pour lui ôter son caractère peccamineux. Quand le pape reçoit des prêtres notoirement homosexualistes et homosexuels eux-mêmes, après tout, pour ces prêtres, avoir des relations stables avec une femme, peut paraître presque vertueux.
Mais on est bien loin de l’image du Christ, et du respect de ses voeux solennels.