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Au Liban un violeur est exempt de sa peine s’il épouse sa victime…

maroni

Au Liban, actuellement, un violeur est exempt de sa peine s’il épouse sa victime. Autrement dit, un violeur s’il est disposé à continuer à violer sa victime impunément n’a qu’à l’épouser, c’est ce qui existe dans de nombreux pays musulmans… C’est dire le niveau où est placée la femme dans la société Moyen-orientale.

Le député kataëb Marouni, (vivement applaudi selon la vidéo) qui a refusé de supprimé l’article sur cet aspect de la loi sur le viol, au cours d’une table ronde organisé par le Rassemblement Démocratique de la Femme Libanaise qui demande l’abrogation de l’article de loi, estime que « la femme libanaise a le privilège de pouvoir refuser d’épouser son violeur, contrairement à des femmes venant d’autres pays« , ce qui selon lui est un privilège remarquable. Et de préciser, selon l’Orient Le Jour: « Au vu de certaines circonstances, nous devons nous interroger sur la façon dont des femmes poussent les hommes à les violer ».  Le député qui ajoute: « Nous sommes attachés aux droits de la femme et opposés à la violence mais, dans le même temps, nous sommes contre l’abolition de cet article ». Il se positionne pour sa réécriture.

M. Elie Marouni, membre du parti kataëb, est un député maronite, c’est-à-dire catholique… C’est dire le fossé qui sépare la société moyen-orientale des sociétés européennes. Comment s’étonner des viols collectifs et de la considération dont souffrent les européennes de la part des clandestins, souvent célibataires et jeunes, qui rentrent en foule en Union européenne? Imaginons ce que peut penser un musulman sous l’influence du Coran qui prône la soumission totale de la femme à l’homme quant un représentant « catholique » prône de tels comportements si contraires à l’Évangile ?

Les propos du député du parti de Samy Gémayel ont néanmoins provoqué l’émoi si on en croit l’Orient le Jour (extrait ci-dessous):

L’article 522 stipule que l’auteur d’un viol, d’un enlèvement ou d’un détournement de mineure est exempté de toute sanction s’il épouse sa victime. Récemment, Élie Keyrouz, député des Forces libanaises [Parti également chrétien ndMPI], qui s’est également exprimé lors de cette conférence, avait présenté une proposition de loi pour abolir l’article en question.

Par ailleurs, le député Marouni s’est exprimé en faveur de la transmission par les femmes de la nationalité libanaise, estimant néanmoins que cette disposition bouleverserait « l’équilibre démographique du pays en raison de la présence d’un million de réfugiés palestiniens et de deux millions de Syriens qui se marient au Liban ».

Ces prises de position d’Élie Marouni ont « provoqué la colère de certaines participantes à cette table ronde », indique un communiqué du RDFL [Rassemblement Démocratique de la Femme Libanaise] publié à l’issue de cette table ronde. Le reportage de la LBCI sur cette conférence a montré une activiste, Hayat Mourched, exprimant sa honte et sa désolation.

Le RDFL a, par la suite, envoyé une lettre au président du parti Kataëb, Samy Gemayel, dans laquelle il s’étonne des propos de M. Marouni.

Il n’en demeure pas moins que les déclarations de ce député sont symptomatiques de la dégradation des mœurs de la société libanaise dans laquelle l’influence chrétienne est de plus en plus réduite en raison d’une vague d’immigration musulmane palestinienne à la fin du XXème siècle, suivie des déferlements migratoires actuels, comme ceux qui affluent en masse en Union européenne. Le Liban,  est cependant le seul pays du Moyen-Orient, qui donne une place dans sa constitution aux chrétiens. C’est-à-dire qu’au Liban, les chrétiens ne sont pas des dhimmis, (des soumis à l’islam), ne sont pas des citoyens de seconde zone… Mais à quoi cela sert-il si les chrétiens se mettent à adopter les marqueurs sociétaux de l’islam, alors qu’auparavant c’était plutôt l’inverse qui se produisait ?

Les avancées de l’islam sont les reculs de l’identité française

Au moment de la guerre du Liban (1975-1990), Jean-Marie Le Pen avait coutume de parler du risque de « libanisation » de la France si celle-ci persistait à accueillir des immigrants d’Afrique du Nord. Que dire aujourd’hui où ce sont des masses de clandestins musulmans qui affluent? Les propos du député maronite Elie Maroni sont le reflet de la courbe qu’est en train d’amorcer, à son tour, la société européenne et plus particulièrement française, avec, au nom de la laïcité, le retrait de signes religieux chrétiens -jusque au second rang du Front national (Florian Philippot)-, avec les burkinis sur les plages, les burqas et les femmes voilées dans la rue, les cantines aux menues halal, les hôpitaux dans lesquels les maris exigent que leurs femmes soient examinées par d’autres femmes et sont prêts à provoquer des scandales pour réfuter des médecins hommes, les piscines aux emploi-du-temps aménagés pour des plages horaires réservées aux musulmanes, les cours en arabe dés la maternelle qui vont encrer les petits musulmans dans leurs mœurs barbares, le changement des programmes scolaires qui gomment les racines chrétiennes de la France au nom d’une prétendue laïcité, véritable cheval de Troie de l’islam, et aussi la transformation des pratiques d’abattage des animaux dans les abattoirs, qui font que la plupart des viandes que nous consommons sont aujourd’hui hallal sans que nous le sachions, avec les pratiques barbares que cela implique sur le sort des animaux de nos campagnes, et avec la taxe que nous payons sans en avoir conscience au profit de l’islam.

Ceux qui, naïvement, estiment qu’un burkini sur une plage ne fait de mal à personne se trompent. C’est un recul de notre civilisation, qui de reculs en reculs n’est déjà plus ce qu’elle était il y a quelques années seulement. Ceux qui y voit une expression de la liberté, -même en admettant que les femmes en burkini soient consentantes-, se trompent aussi. C’est la liberté de l’islam qui avance contre la liberté des autochtones. C’est l’identité de la France, qui malgré les dérives révolutionnaires est encore profondément marquée par la liberté* chrétienne, qui se perd.

Il suffit d’avoir entendu, hier, même par brides, tant il était difficile d’y échapper, le discours de François Hollande en faveur de l’imprégnation de la société française par les marqueurs musulmans au détriment des signes chrétiens, pour comprendre à quelle allure la société française est entrée en phase active de Grand remplacement, non seulement de population, mais aussi de civilisation.

Note: *Liberté chrétienne: il s’agit de liberté au sens noble de respect. Le christianisme a émancipé la femme, et fait progresser notoirement l’influence des femmes dans tous les aspects de la vie politique et sociale au Moyen-âge, ce que la Révolution et le XIXème siècle feront régresser en même temps que le christianisme, sans pour autant effacer cette influence qui a modifié en profondeur le destin des femmes en Occident.  Lire à ce sujet « la femme au temps des cathédrales », de la grande historienne médiéviste Régine Pernoud. « C’est du XIè au XIIIè siècle que la condition de la femme à atteint son zénit, c’est alors qu’elles ont pu à tous les niveaux, imposer leur empreinte sur la société. »

emiliedefresne@medias-presse.info

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