L’attentat de Munich est le deuxième attentat sur le sol allemand en une semaine. Mais la chape de plomb est encore plus importante en Allemagne qu’en France, conséquences de la seconde guerre mondiale ainsi que de la politique de grand remplacement imposée par Angela Merkel.
Vendredi, vers 19h30, il était question de « soupçons » de la police qu’il s’agisse d’un attentat. Vers 23h, la police allemande reconnaissait qu’il s’agissait d’un attentat, mais ne voulait pas conclure qu’il soit en lien avec l’islamisme. Ce qui permettait à certains d’évoquer stupidement la possibilité que ce soit un attentat… d’extrême droite. Et ce matin, la police allemande n’utilise plus que le mot « fusillade ».
Autre particularité : toute la soirée de vendredi, il fut question d’au moins trois tireurs, qui auraient réussi à s’échapper par le métro. Les Munichois étaient invités à se cloîtrer chez eux et la police avait déployé 2.300 hommes hommes dans la ville, y compris les forces spéciales venues en renfort de Bavière, du Bade-Wurtemberg et de la Hesse, le groupe d’intervention GSG 9 et le groupe d’intervention Cobra arrivé d’Autriche. Mais ce matin, la police allemande nous annonce que, tout compte fait, il n’y avait qu’un seul tireur et qu’il s’est… suicidé.
Selon le chef de la police de Munich Hubertus Andrä, l’auteur des faits serait un jeune homme de 18 ans , « germano-iranien » habitant Munich depuis deux ans et qui aurait agi seul. Le chef de la police n’a pas prononcé le mot « déséquilibré » mais il y pensait très fort.
Au final, cette attaque d’un centre commercial a fait officiellement dix morts (dont le tireur suicidé) et 26 blessés, y compris des enfants, dont 16 sont toujours hospitalisés.
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