Un petit groupe de « dangereux extrémistes de droite » se prénommant de l’exquis nom de Barjols, guidé par un sexagénaire retraité, prévoyait un attentat contre Macron. Arrêtés, grâce au flair des limiers de la DGSI, le 8 novembre dernier, les membres du groupuscule seraient passés aux aveux.
La nouvelle a fait, en un clin d’œil, le tour des rédactions de la presse au collier, acquise, si ce n’est plus totalement à Macron, toujours à la lutte contre un fascisme fantasmagorique qui, tel le phénix, ne cesse de renaître de ses cendres malgré des campagnes à répétition pour en venir à bout…L’hydre fasciste avance ses tentacules…
Du coup il faut trouver des menaces d’attentat contre le chef de l’État. Pour un Macron qui se prend pour De Gaulle, nous voilà revenu au temps du Petit-Clamart : ça redore l’image d’un président en baisse. Sauf que le complot de la clique de pieds-nickelés semble bien être un coup monté par la maison des flics du renseignement…
Le Canard encharné dans son édition d’hier 14 novembre dégonfle la baudruche avec un article truculent au titre évocateur :
« Un attentat bien emballé ».
D’attentat, il n’y avait pas l’ombre non d’un doute mais de son existence !
Francesca de Villasmundo
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