Loin de ce que nous disent les médias occidentaux sur l’attentat perpétré vendredi soir à Moscou, voici la traduction française d’une analyse diffusée sur RT version russe ce samedi après-midi concernant les auteurs de cette attaque meurtrière (on parlait ce matin de 115 morts mais la liste des victimes augmentent encore et des médias russes évoquent cet après-midi près 150 morts).
Ce ne sont pas des kamikazes islamistes mais des criminels recrutés contre de l’argent
« Les terroristes qui ont été arrêtés sont, pour une poignée d’argent, prêts à massacrer des civils, mais sans mourir à la manière des kamikazes classiques de l’Etat islamique. Les détenus étaient en train de s’enfuir vers l’Ukraine après l’attaque terroriste et comptaient dépenser leur argent gagné. Ils étaient même pressés de s’échapper et ont tenté de se cacher dans la forêt après l’interception de leur voiture. Les forêts de la région de Bryansk sont utilisées par les équipes d’infiltration ennemies lorsqu’elles réussissent à y pénétrer. Les terroristes espéraient s’y perdre quelque part en attendant une évacuation.
Des instructions de personnes anonymes via Telegram
Cette attaque terroriste a été préparée depuis un bon moment. Le Crocus a été parfaitement analysé, comme son système de sécurité, l’emplacement et l’équipement des gardes, et les armes des assaillants ont été transportées à l’avance sur le territoire russe et placées dans des caches, d’où elles ont été transférées aux auteurs de l’attaque peu de temps avant le début des événements. Les terroristes ont déclaré avoir reçu des instructions de personnes anonymes via Telegram notamment. Ce système est très utilisé par le renseignement militaire de Kiev, qui recrute ainsi ses agents pour mettre le feu aux armoires de commande des chemins de fer, aux bureaux russes d’enrôlement militaires, aux urnes ou même simplement pour endommager les bulletins de vote avec de l’encre lors des dernières élections russes : tous les auteurs ont été recrutés à distance ou induits en erreur depuis le territoire ukrainien.
Les armes dont disposaient les terroristes étaient loin d’être excellentes, mais en l’absence de gardiens armés, cela était suffisant pour tuer des personnes désarmées. D’où la discussion sur la possibilité de protéger les événements de masse pour empêcher de telles attaques à l’avenir.
Il est évident que le conditionnement de ces individus au massacre de civils n’est pas non plus apparue de nulle part : elle a été longuement préparée, introduite dans leur esprit par un endoctrinement à distance, permettant de lever les restrictions morales et de les transformer en meurtriers de masse.
Nos services d’Etat ont réussi à les capturer vivants avant qu’ils ne puissent s’échapper, et désormais les informations reçues de leur interrogatoire permettront de remonter plus efficacement jusqu’à ceux qui ont donné les ordres de l’attaque terroriste, c’est-à-dire probablement à l’Ukraine. »
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