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Assassinat mémoriel en Espagne

La chaîne de propagande France Infos s’en réjouit. Le nouveau premier ministre espagnol Pedro Sanchez, socialiste donc génétiquement totalitaire et haineux, va donner libre court aux desideratas des revanchards staliniens de Valence en détruisant la « Valle de los caidos ».

« L’Espagne ne peut pas se permettre des symboles qui divisent les Espagnols » (sic !) ose prétendre le nouveau gouvernement socialiste espagnol qui est décidé à exproprier la dépouille du libérateur de l’Espagne, le général Francisco Franco Bahamonde de son mausolée près de Madrid pour en faire un lieu de prétendue « réconciliation » dans un pays où les vaincus d’hier espèrent, comme on le dit en sport, remporter sur tapis vert ce qu’ils ont perdu sur le terrain.

« Nous n’avons pas encore la date, mais le gouvernement va le faire », a assuré le Premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, dans sa première interview télévisée depuis sa prise de fonction le 2 juin. Il a rappelé que le Parlement avait déjà demandé, dans une résolution en 2017, l’exhumation du Caudillo, qui seraient remis à sa famille, et la transformation du mausolée de la « Valle de los caidos » (vallée de ceux qui sont tombés) en « mémorial des victimes du fascisme », ce qui signifient donc que ceux qui ont assassiné par les staliniens, soit 67.000 personnes, seront également éliminés une seconde fois. Fusilleront-ils une seconde fois les frères Primo après novembre 1936 ?

La Valle de los caidos, qui est l’équivalent en Espagne des mémoriaux de la résistance en France ou du Panthéon, a été construit à 50 kilomètres de Madrid entre 1941 et 1949, les travaux étant réalisés par des épurés qui trouvaient un moyen d’expier leurs crimes contre le peuple espagnol et leur collaboration avec Moscou. Le Caudillo est inhumé près de l’autel de la basilique surmontée d’une croix de pierre de 150 mètres de haut. Sa tombe toujours fleurie voisine avec celle du fondateur de La Phalange, Jose Antonio Primo de Rivera, assassiné avec son frère par les tueurs de Valence dans un contexte qui n’est pas sans rappeler les massacres de Septembre de l’immonde révolution dite « française ».

Dans un geste de réconciliation nationale, le Caudillo y avait transférer les dépouilles de 33.000 morts du conflit, qu’ils soient républicains ou nationalistes. On imagine mal un tel geste en France, rance pays de la guerre civile, et de voir un monument commun pour ceux qui combattirent pour la Révolution Nationale et ceux qui le firent pour la République. Le maréchal Omer-Philippe Pétain n’a d’ailleurs toujours pas regagné Verdun, même François Mitterrand qui lui fut fidèle jusqu’au bout n’y parvenant pas.

La gauche a gagné la bataille des idées car elle a toujours pratiqué l’extermination mémorielle de l’adversaire. Elle supprime les noms de rues, rase les monuments, détruit les mémoriaux, fait du passé table rase. La gauche est génétiquement sectaire et tyrannique. Un véritable mouvement politique antirépublicain devrait d’ailleurs détruire toute la mémoire de la République avec le même zèle que les révolutionnaires de 1793 ont détruit la mémoire de nos Rois.

Le retour de la Bête immonde est-elle possible en Espagne ? Ce projet délirant d’un monument pour les prétendues « victimes » du fascisme, en fait les égorgeurs staliniens ou anarchistes (qui, une fois massacré l’opposition, se sont massacrés entre eux) et leurs mercenaires apatrides, montre bien, que – à Paris comme à Madrid – les catholiques seront toujours considérés comme des sous-hommes par les régimes de gauche (y compris bien sûr, comme le soulignait Ghislain de Diesbach, ce second parti de gauche qu’est « la droite ». Que l’exemple espagnol, comme d’ailleurs le chilien et l’argentin, montre que quelque soit le désherbage, il faut tôt ou tard faire face à la repousse de la mauvaise herbe.

Sanglant résumé de l’histoire quand on voit le gouvernement espagnol vouloir glorifier ceux qui, il y a 80 ans, se comportaient exactement comme Daech (et bien sûr contre la Révolution Française, leur mère à toute) et contre les mêmes cibles. Si de manière audacieuse le Club de l’Horloge avait déclaré que fascisme et socialisme étaient de la même famille, il est en tout cas certain, et cela Jules Monnerot l’avait prouvé, que communisme et islamisme sont deux frères jumeaux, deux fils du désert, deux étoiles de mort venues d’Orient.

Hristo XIEP

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