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Arnaud Upinsky accuse Emmanuel Macron

C’est par la tête que pourrit le poisson, et c’est par la langue que pourrit la tête. C’est pour détruire la France que la déconstruction de la langue française a été mise en œuvre dès l’école. Et c’est, enfin, pour interdire toute Reconquête du français que l’Académie française a été désarmée, depuis la démission de Maurice Druon en 1999, pour en faire une façade d’illusionnisme.

L’Académie colonisée par un nombre croissant d’ennemis de la langue française.

Dans ma lettre de candidature du 16 mai 2018, je dénonce le fait que, depuis l’an 2000, l’Académie « soit colonisée par un nombre croissant d’ennemis de la langue française et non de combattants brûlant de forger les armes de sa reconquête pour répondre aux vœux de Maurice Schumann » du 30 janvier 1975.

Le « Plafond de verre » d’exclusion de l’Académie démasqué.

C’est le 3 mars 2016 que le magazine Le Point1 lança le « mot d’ordre » mettant hors la loi le candidat de la Reconquête de la langue française que je suis, et menaça les Académiciens qui oseraient voter pour lui, pour faire chuter aussitôt mon pourcentage de voix, obtenues avant la mort de Philippe Beaussant : de 12 % à un « zéro voix » ! Ce qui donne la mesure de la trahison d’une Académie ne répondant plus à son propre appel à la Reconquête du 5 décembre 2013. Une Académie qui n’a même pas dénoncé l’attentat inouï de la « rentrée scolaire bilingue2 » 2018-2019 – anglais français – devant être lancée dans une quinzaine d’écoles élémentaires et maternelles ; une Académie « aux ordres » du pouvoir anglo-saxon hégémonique dont l’actuel Président Macron Ventriloque est l’émanation ; une Académie qui, le 20 mars 2018, a reçu comme le Messie le Président Macron venu lui signifier son propre arrêt de mort !

L’agenda secret de mise en place du plafond de verre enchaînant :

1) L’omerta, sur le secret de mise à mort de la langue française révélé par Madame le Secrétaire perpétuel, le 5 décembre 2013 3, dans son appel : « À la Reconquête de la langue française » ;

2) L’abandon de son rôle de protecteur, par le Président de la République, refusant de répondre à l’appel de l’Académie, s’alignant alors en abandonnant toute idée de Reconquête ;

3) La censure d’Etat médiatique, interdisant tout débat sur les élections à l’Académie et sur l’avenir de la langue française en péril de mort ;

4) L’abandon de sa mission de service public, par l’AFP, refusant d’annoncer toutes les candidatures à l’Académie française, jusqu’à n’en plus annoncer aucune ;

5) Les plans de mise à mort de l’Académie et de la langue française, dévoilés par le Président Macron, respectivement à Ouagadougou, et au sein même de l’Académie française.

1 Ma lettre de candidature du 19 octobre 2016

2 « La rentrée sera bilingue dans une quinzaine d’écoles de l’Essonne », Cécile Chevalier, Le Parisien, 11 juin 2018.

3 Cf. ma lettre de candidature du 30 mars 2018, p. 5.

La « Ligne rouge » à l’élection du 3 mai 2018.

Dans ma lettre du 30 mars 2018, j’avais fixé la « ligne rouge » à ne pas franchir, en ces termes 4 : « De fait, en raison de l’agenda du 20 mars 2018 annoncé par le Président Macron comme inéluctable, l’élection du 3 mai 2018 sera la révélation mathématique du choix de l’Académie : entre la collaboration à sa propre mort et sa décision de Résurrection. »

Cette mise en garde ayant été ignorée, dans ma lettre de candidature du 16 mai 2018, j’ai donc cru devoir tirer la conclusion qui s’imposait, en ces termes : « Or, ce jour-là, contre toute attente, entre la Gloire d’une  » Résurrection  » et la Honte d’une  » Collaboration à sa propre mort « , vous avez engagé l’Académie française du côté des ennemis du λόγος et de l’Immortalité de notre langue, par l’envoi au monde entier du  » signal fort » de l’élection de Mme Barbara Cassin, la bien nommée : l’antithèse même de Philippe Beaussant, l’ennemie jurée de l’immortel λόγος de l’universel, et par là même de la langue française et de la langue grecque. »

Par cette élection on ne peut plus provocatrice d’une ennemie jurée de la langue française, dans le Saint des Saints de l’Institution vouée à sa défense, l’Académie française a donc délibérément choisi de franchir la « ligne rouge » de la haute trahison de la mission la plus sacrée confiée à sa charge et dont ma lettre de candidature du 16 mai 2018 livre le verdict sans appel !

C’est pourquoi, en rendant publique ma lettre de candidature motivée,

J’accuse :

. Les Média, d’avoir violé la Charte de Munich de 1971, en entretenant un « plafond de verre» frappant d’interdit tout débat sur la mise à mort du français, ainsi que l’accès de l’Académie à tout défenseur voué à la défense et à la Reconquête de la langue française !

. L’Académie française, d’avoir trahi sa mission sacrée de « Défense de la langue française », en se rendant complice du plan de mise à mort de la langue française et coupable de collaboration avec ses pires ennemis. Ce que vient d’attester l’élection « illégale, nulle et non avenue» de Barbara Cassin, l’ennemie jurée du logos, de l’universalité de la langue grecque, de la pureté de langue française, et ainsi du principe fondateur, de l’ essence même de l’Académie française !

. Les associations postiches de défense de la langue française, DLF en tête avec son Président Darcos, de faire complaisamment de la figuration en se gardant de répondre à l’appel au plan de bataille de Philippe Beaussant et à la Pétition pour faire du français la langue commune de l’Europe !

. Le Président de la République, Emmanuel Macron, de haute trahison de la langue française, pour son « abandon de poste » de Protecteur de l’Académie ; pour ses plans de mise à mort de l’Académie et de la langue française, sur l’essentiel ; pour sa substitution du « modèle anglosaxon » au « modèle français » ; pour « le grand coup d’accélération » qu’il donne à l’anglicisation de la jeunesse ; et pour refuser de faire du « français la langue commune de l’Europe » à la place de l’anglais, comme seul moyen de sauver la langue française de sa mise à mort à marche forcée !

Et j’appelle les FRANCAIS – tous les authentiques amoureux de la langue française et de la France – à rompre ce « plafond de verre » d’aveuglement et d’exclusion permettant de poursuivre, en secret et sans relâche, l’œuvre de mise à mort de l’Académie et de la langue française, en interdisant aux Français la juste Reconquête de la langue française qui est la condition sine qua non, de survie, de tout véritable redressement de la Jeunesse, de l’Ecole et de la France !

Arnaud Upinsky, président de l’Union Nationale des Ecrivains de France

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