Argentine – L’enquête sur la mort du procureur argentin Alberto Nisman fait l’objet de beaucoup de spéculations. Retrouvé mort, une balle dans la tête, le 18 janvier dernier dans son appartement situé dans le luxueux quartier de Puerto Madero, Alberto Nisman se serait suicidé selon les premières déclarations de la police.
Mais Alberto Nisman était très impliqué dans la communauté juive d’Argentine. A ce titre, il s’était beaucoup intéressé l’attentat de 1994 visant le centre culturel juif (l’Amia) de Buenos Aires qui avait fait 85 morts et près de 300 blessés. Pour ce procureur très orienté, il fallait y voir la main de l’Iran et il accusait la présidente Cristina Kirchner d’avoir couvert des auteurs ou des complices de cet attentat. Pour d’autres, il faudrait plutôt chercher du côté des services secrets israéliens.
Dès lors, la communauté juive voit dans la mort du procureur Alberto Nisman une exécution commandée par la présidente en personne !
Mais une autre piste, plus sordide, conduit à un informaticien de 38 ans, Diego Lagomarsino, dans le cadre d’un crime passionnel à caractère homosexuel.
La présidente elle-même, a insisté sur l’«intimité» entre Nisman et Lagomarsino, qu’il employait pour s’occuper de ses ordinateurs. Le sénateur Salvador Cabral, a affirmé avoir les preuves que Lagomarsino avait surpris Nisman avec un autre homme et ouvert le feu sur son amant…
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