Arrêtez d’utiliser de l’argent liquide, vous polluez l’environnement : c’est la dernière invention des bien-pensants, au nom du climat en péril. Ce qui est génial : elle combine le Cash Elimination Project avec l’alarmisme de l’Imposture Climatique.
Du cash polluant, oui. La dernière idée géniale de l’unique pensée dominante s’exprime dans un article grotesque publié dans le quotidien italien Il Sole 24 Ore, avec un titre qui est déjà tout un programme, Pollution due à l’argent liquide : en Italie 2,7 kg de CO2 par habitant générés par les paiements en espèces (deuxième place en Europe après l’Allemagne). Non, ce n’est pas un sketch comique, mais un article qui se veut même sérieux.
L’argent liquide est polluant
« Le défi environnemental » est en tête de l’étude qui est basée sur les estimations développées par The European House (La Maison européenne), une courroie de transmission de l’idéologie du Green Deal. La Maison européenne prend soin de générer une sous-espèce de culpabilité environnementale chez les lecteurs européens, indépendamment des résultats pratiques de la pollution, qui voient l’Europe avoir une seconde place par rapport à l’Asie et au reste du monde.
Mais néanmoins, sur la voie sacrée de l’environnementalisme, il faut absolument éliminer les espèces. Car selon « l’étude », « les paiements sans espèces contribuent également à la transition écologique : l’Italie occupe la deuxième place en Europe, après l’Allemagne, pour émissions totales de CO2 générées par les paiements en espèces, avec plus de 160,8 milliers de tonnes de CO2, soit environ 2,7 kg par habitant, causées par les paiements en espèces ». Moins de papier, moins de pollution. Allez.
Tous les moyens pour atteindre l’objectif : favoriser les paiements numériques, plus contrôlables
Oui, mais quel est le but ? Rendre surtout les gens plus contrôlables. Désormais, l’objectif est la guerre contre le cash. Ou plutôt, depuis plusieurs années. Comment amener les gens à collaborer ? Le diaboliser par tous les moyens, jusqu’à retirer le « cash polluant ». Une peur calculée, clairement. Dont il est vain même d’enquêter sur les détails. En se concentrant sur l’existence du papier, une prétendue « alarme de pollution » pourrait être déclenchée dans pratiquement tous les domaines.
Il s’agit de savoir comment les nombres sont utilisés – dans les cas où ils existent, car il y en a aussi des inventés délibérément – et quelle déclinaison leur est donnée. C’est ainsi que s’inventent des légendes, dans un mélange étonnant qui associe l’écologisme à la Greta et la volonté des élites de ne pas faire circuler des billets de banque mais uniquement des paiements numériques. Ce serait génial, si ce n’était pas ridicule.
Comment lutter contre ces peurs inventées destinées à contrôler les gens : faire circuler les espèces, payer comptant. Le reste est laissé aux soi-disant « experts ».
Francesca de Villasmundo
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