Certains persistent encore à nier le Grand Remplacement, présenté comme une élucubration fumeuse de complotistes d’extrême droite.
A toutes fins utiles, voici un extrait d’un débat télévisé avec la camerounaise Leonara Miano, écrivain qui vient à ce moment de recevoir le prix Femina. Nous sommes le 8 novembre 2013, dans l’émission Ce soir ou jamais. Leonara Miano assène à ses contradicteurs blancs qu’ils vont bientôt être une minorité culturelle et que c’est l’addition à payer pour le passé colonial.
« Ça va se passer, ça s’appelle une mutation. Effectivement cette transformation peut être effrayante pour certains, mais ils ne seront pas là pour voir l’aboutissement… »
Alors là on fait quoi ? pic.twitter.com/NLlsqs6KZz
— Glorian (@ian_glor) December 20, 2022
Et ne croyez pas que c’est une histoire ancienne, soit parce que Leonara Miana serait retombée dans l’oubli soit parce qu’elle aurait fait son mea culpa. Non, bien au contraire, elle a publié il y a quelques semaines un nouveau livre intitulé AFROPEA chez Grasset. Le livre est une sorte de manifeste pour une identité « afropéenne » et la fusion de l’Afrique et l’Europe. Rien que ça. Pour faire la promotion de son bouquin, elle a répondu à différents entretiens avec la presse. Dans le journal économique belge L’Echo, elle réclamait qu’on déboulonne les statues de tout personnage qui n’a pas la grâce de lui plaire. Précédemment, dans un entretien pour le journal Le Soir, elle avait eu cette tirade = « L’Afrique va régénérer le monde« … En envoyant sa population émigrer aux quatre coins du monde ?
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