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Après le Pfizergate, un Modernagate ?

Après le laboratoire Pfizer qui est sous accusation pour, entre autres choses, avoir falsifié des données et eu des « retards dans la surveillance des effets secondaires », serait-ce le tour du laboratoire Moderna à être sur la sellette ?  

« De nouveaux soupçons selon lesquels le Covid aurait pu être bricolé dans un laboratoire sont apparus aujourd’hui après que des scientifiques ont découvert du matériel génétique appartenant à Moderna dans la protéine de pointe du virus » peut-on lire dans le quotidien à grand tirage britannique le Dailymail dénommé aussi Mailonline. Cette nouvelle est reprise pareillement dans les colonnes de journaux allemands et étrangers, a contrario des médias mainstream français qui comme à leur habitude sont particulièrement silencieux quand une nouvelle vient détruire le narratif politiquement correct concernant l’origine animal du covid.

Les chercheurs explique le Dailymail « ont identifié un minuscule extrait de code identique à une partie d’un gène breveté par le fabricant de vaccins trois ans avant la pandémie.  Il a été découvert dans le site unique de clivage de la furine du SRAS-CoV-2, la partie qui le rend si efficace pour infecter les gens et le sépare des autres coronavirus. La structure a été l’un des points focaux du débat sur l’origine du virus, certains scientifiques affirmant qu’il n’aurait pas pu être acquis naturellement.  L’équipe internationale de chercheurs suggère que le virus pourrait avoir muté pour avoir un site de clivage de la furine lors d’expériences sur des cellules humaines en laboratoire. Ils affirment qu’il y a une chance sur trois billions que la séquence de Moderna soit apparue au hasard au cours de l’évolution naturelle. Mais il y a un débat sur la question de savoir si la correspondance est aussi rare que le prétend l’étude, d’autres experts la décrivant comme une coïncidence « excentrique » plutôt qu’une « arme irréfutable« . »

Le quotidien britannique rappelle que Moderna a déposé le brevet de cette séquence « en février 2016 dans le cadre de sa division de recherche sur le cancer, selon les dossiers. La séquence brevetée fait partie d’un gène appelé MSH3 qui est connu pour affecter la façon dont les cellules endommagées se réparent dans le corps. Il a été approuvé le 7 mars de l’année suivante. »

Le Dailymail résume l’étude publiée dans Frontiers in Virology :

« Les chercheurs comparent la composition de Covid à des millions de protéines séquencées sur une base de données en ligne. Le virus est composé de 30 000 lettres de code génétique (appelées ARN, ndlr) qui contiennent les informations dont il a besoin pour se propager, appelées nucléotides. C’est le seul coronavirus de ce type à porter 12 lettres uniques qui permettent à sa protéine de pointe d’être activée par une enzyme commune appelée furine, lui permettant de se propager facilement entre les cellules humaines. L’analyse du génome original de Covid a révélé que le virus partage une séquence de 19 lettres spécifiques avec une section génétique appartenant à Moderna, qui compte un total de 3 300 nucléotides. (…) Douze des lettres partagées constituent la structure du site de clivage de la furine de Covid, le reste étant une correspondance avec des nucléotides sur une partie voisine du génome.

« Écrivant dans l’article, dirigé par le Dr Balamurali Ambati, de l’Université de l’Oregon, les chercheurs ont déclaré que le code correspondant pourrait avoir été introduit à l’origine dans le génome de Covid par le biais de cellules humaines infectées exprimant le gène MSH3.  

« Le professeur Lawrence Young, virologue à l’Université de Warwick, a admis que la dernière découverte était intéressante mais a affirmé qu’elle n’était pas suffisamment significative pour suggérer une manipulation en laboratoire. Il a déclaré à MailOnline : ‘’Nous parlons d’un très, très, très petit morceau composé de 19 nucléotides.’ Pour être franc, cela ne veut donc pas dire grand-chose, si vous effectuez ce type de recherches, vous pouvez toujours trouver des correspondances. Parfois, ces choses se produisent par hasard, parfois c’est le résultat d’une évolution convergente (lorsque les organismes évoluent indépendamment pour avoir des traits similaires pour s’adapter à leur environnement).‘’

« (…) Le Dr Simon Clarke, microbiologiste à l’Université de Reading, s’est demandé si la découverte était aussi rare que le prétend l’étude. Il a déclaré à MailOnline : ‘’Il ne peut y avoir qu’un certain nombre de [combinaisons génétiques dans] les sites de clivage de la furine. Ils fonctionnent comme une serrure et une clé dans la cellule, et les deux ne s’emboîtent que dans un nombre limité de combinaisons. C’est donc une coïncidence intéressante, mais c’est sûrement une coïncidence.‘’ »

La généticienne Alexandra Henrion-Caude s’émeut sur twitter de cette découverte qui lui apporte au contraire la preuve qui lui manquait sur l‘origine humaine du virus covid-19 :

« La clé est enfin publiée #modernagate!

#CTCCTCGGCGGGCACGTAG nous amène la preuve que cette séquence de clivage-qui m’intriguait depuis le début dès avril 2020 sans jamais avoir pu l’exprimer dans les mainstream- était brevetée. »

Cette découverte pourrait-elle expliquer la perte de confiance de la bourse en le laboratoire Moderna et la vente massive de ses actions par son PDG Stéphane Bancel ? 

Un Modernagate en perspective ?

 

Francesca de Villasmundo

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