Les enfants du primaire ne savent, en bien trop grand nombre, ni lire ni écrire lors de leur passage en 6e mais cela n’a aucune importance pour une certaine gauche idéologique, permissive et perverse qui a, depuis le temps du libidineux Cohn-Bendit et Cie, ses colonnes attitrées dans le journal nauséabond Libération ! Elle rêve d’une école qui formaterait de parfaits petits robots républicains ignares, incultes mais à la pointe des contre-valeurs gauchistes.
Après l’enseignement du gender dès l’école primaire, voilà sa nouvelle lubie pour continuer la déstructuration de l’être humain : l’enseignement de « l’éthique animale ».
Un groupe de philosophes, chercheurs, juristes, vétérinaires et psychologues a donc signé un manifeste dans Libération pour demander « un enseignement de l’éthique animale » dès le primaire. Sous couvert d’apprendre à l’enfant à aimer et respecter l’animal, ce qui en soi n’est pas un mal bien au contraire, les signataires de l’article prêchent pour une reconnaissance de l’animal en tant que « individu » :
« En France, les animaux en tant qu’individus sont largement absents des programmes de l’enseignement. »
A lire le manifeste, on saisit bien que le but de cet enseignement de l’« éthique animale » sera plus philosophique qu’affectif. Changer le regard multi-millénaire de l’humanité sur l’animal, travailler à obtenir l’égalité entre l’homme et l’animal, semblent bien être la motivation première des signataires, à la suite du mouvement qui lutte pour l’égalité des « animaux non-humains » et des animaux humains. Transparaît l’idée que l’homme n’est qu’une espèce animale parmi les autres, à la supériorité abusive. Les animaux ont-ils des droits, la domination de l’homme sur l’animal est-elle justifiée, les animaux ont-ils à un statut moral, sont quelques unes des questions, -à la réponse déjà toute donnée par les partisans de « l’éthique animale »-, auxquelles les enfants devront être confrontés « dans les programmes officiels du cours d’éducation morale et civique » au sein de « chapitres consacrés au statut moral des animaux, inscrits dans une progression pédagogique globale sur les notions de droits et de libertés. » En résumé, il faudra que l’enfant apprenne que l’individu animal est un individu comme lui avec des droits et des libertés !
Après la théorie contemporaine que les races n’existent pas, après le gender qui liquide les différences sexuelles des humains, un pas de plus s’accomplit progressivement dans la disparition arbitraire et idéologique des différences naturelles au sein de la création.
Ne nous leurrons pas. Cette défense des animaux et cette volonté de les mettre à égalité avec « l’espèce humaine » est surtout un moyen efficace, pour les apprentis-sorciers d’un « meilleur des mondes » nivelé vers le bas, le matériel, l‘hédonisme, l’athéisme, les superstitions, le transhumanisme, etc. de de supprimer en l’homme sa dimension spirituelle et de le rabaisser au niveau de l’animal, qui rappelons-le n’a pas de raison.
Les conséquences d’une telle philosophie sont alors monstrueuses : si l’animal est un individu comme l’être humain, qu’il a les mêmes droits et libertés que l’homme, la différence de nature, de raison, d’âme, entre les deux espèces se trouve gommée. Dans cette logique, pourquoi alors mettre des obstacles à l’union des deux natures. L’homme peut considérer l’animal comme un partenaire normal et idéal de sa vie. Il ne restera plus qu’à obtenir, dans un futur proche, la reconnaissance du mariage entre les humains et les animaux…
Francesca de Villasmundo
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