Après le succès – onéreux mais moralement inattaquable – du cœur artificiel CARMAT, voici venir le pancréas artificiel destiné aux diabétiques qui un peu partout dans le monde pointe le bout de son nez…
Le procédé consiste en un lecteur de glycémie en continu, couplé à une pompe à insuline. Le tout accroché à la ceinture reliés à des pastilles collées sur la peau, qui pénètrent le derme, et donc le sang.
Deux méthodes rivalisent :
– le pancréas artificiel à une seule hormone : l’insuline, qui a la faveur des français (Diabeloop expérimenté dans 9 CHU actuellement)n et de britanniques (Oxford).
– le pancréas artificiel à double hormone : insuline et glucagon, expérimenté au Canada par Rama-Loret à Montréal.
Ce dernier système – plus complexe et plus onéreux – a l’avantage de mieux contrôler les hypoglycémies (chute du taux de sucre dans le sang) secondaires à l’utilisation de l’insuline.
Pour l’instant les deux concurrents sont en course… certainement pour le plus grand bien des diabétiques dans un avenir probablement proche.
Docteur Luc Perrel
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