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Après l’avoir autorisé, la Grande-Bretagne interdit le changement de sexe des mineurs

Les scandales suivis de plaintes et d‘une enquête contre la clinique Tavistock de Londres, spécialisée dans le changement de sexe des mineurs, auront eu raison de la loi sur le « changement de genre » pour les mineurs en Grande-Bretagne. Un changement législatif approuvé par le Parlement britannique et inclus dans la loi de 2004 sur la reconnaissance des sexes, prévoit que le processus de « changement » de sexe ne peut avoir lieu qu’après l’âge de 18 ans. Cela protégerait les mineurs des interventions irréversibles.

La clinique Tavistock de Londres faisait commerce de la « mode transgenre ». En quelques années, derrière les murs de la clinique, les mineurs soumis à des traitements pour apparaître du sexe opposé à celui de la naissance et le nombre de « bébés trans » avaient considérablement augmenté.  

De nombreuses plaintes ont conduit la clinique sur le banc des accusés : elles émanent de plus d’une douzaine de médecins de Tavistock qui l’avaient quittée à cause des doutes éthiques ainsi que de nombreux enfants repentis (appelésdétransitionnistes’) accusant les médecins de la clinique de leur avoir fait subir des traitements irréversibles à certains égards, plutôt que d’être psychologiquement aidés à résoudre la confusion mentale qui les affligeait.

Ce contexte procédurier sur fond de scandale éthique a poussé le ministre de l’Egalité de Boris Johnson,  Liz Truss, à inscrire le changement dans la loi de 2004.

Comme les médecins et les repentants l’ont prouvé, les dommages consécutifs aux traitements hormonaux ne sont pas seulement esthétiques (les voix féminines se sont transformées à jamais en masculines, les poils sur les visages féminins ou la croissance des seins sur les corps masculins) mais ont eu aussi un impact négatif sur la santé (fragilité osseuse et développement d’autres maladies chroniques). Sans oublier les dommages irréversibles causés par les opérations chirurgicales.

A l’annonce de la décision du ministre, le lobby Lgbt, plus soucieux d’accroître sa main-mise sur les mentalités contemporaines et de faire avancer sa révolution anthropologique que du bien-être des enfants, a sorti les griffes et la ritournelle usagée de la discrimination envers les enfants « transgenres ». Mermaids, une organisation qui prétend être du côté des «enfants transgenres» (les politisant dans cette catégorie inexistante) a déclaré qu’une interdiction gouvernementale discriminerait les « mineurs transgenres » en les traitant différemment de leurs pairs non transgenres, mais en ignorant les douloureuses histoires de ceux qui, incapables de décider et de comprendre leur propre inconfort, ont été informés que le bombardement hormonal résoudrait tout problème, alors qu’il n’a fait qu’engendrer de bien plus graves problèmes.

Pour expliquer le changement dans la loi de 2004 sur la reconnaissance des sexes, Liz Truss a souligné qu’il était important « de veiller à ce que les mineurs de moins de 18 ans soient protégés des décisions qu’ils pourraient prendre et qui sont irréversibles ».

Ce changement est une victoire, même si partielle puisque les adultes pourront continuer à changer de sexe légalement, de la nature sur la contre-nature, de la culture de vie sur la culture de mort. 

Francesca de Villasmundo

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