Si le Bon Dieu nous a donné un corps et une âme, nous devons prendre soin de ce composé qui nous constitue : Prendre soin de notre âme par les sacrements, la prière et par l’accomplissement de notre devoir d’état, et prendre soin de notre corps par l’hygiène et la santé. Soigner le corps est bon et même méritoire pour le Ciel, si nous l’entretenons avec vertu. La vertu est toujours au dessus de deux erreurs opposées : ici, la négligence et le culte du corps. Réfléchissons-donc aujourd’hui à la santé du corps dans un domaine propre : le sport et l’activité physique.
Il est vrai qu’aujourd’hui le sport est plutôt à la mode, et cette activité est bonne, puisqu’elle permet au corps de se dépenser et de se maintenir ainsi en bonne santé. Nous travaillons de manière beaucoup moins physique qu’autrefois, et pour compenser cette dépense nécessaire à la santé, le sport est très riche en bienfaits. Il apprend de plus, le dépassement de soi et le sens de l’effort, puisqu’il exige une volonté de fer : courir quand les jambes veulent s’arrêter, arriver au bout de sa ligne de natation lorsque le souffle nous manque, pousser un peu le grand écart, alors que les muscles se tendent. Le sens de l’effort se perd particulièrement aujourd’hui et le travailler par le sport, peut être un excellent moyen de le transmettre aux enfants. A l’époque des jeux vidéos et du surpoids, il est bon pousser nos enfants à plus de volonté. Les sports d’équipe permettent aux enfants de développer leur esprit de groupe et de soutien, et de travailler leur côté « bon joueur ». Le sport a l’avantage, dû à son côté ludique, d’être plus attractif pour les enfants et les adolescents que l’effort ou le travail seul. Le jeu peut ainsi nous aider à les élever, à les pousser à plus de volonté et ce n’est pas mauvais que d’utiliser l’esprit ludique du sport pour forger l’âme de nos enfants. Attention, il ne s’agit en rien d’en faire une véritable religion, comme c’est le cas parfois aujourd’hui, où des vies entières tournent seulement autour des matchs ou des concours…. Les filles ont aussi besoin de sport, même si cela dépend davantage de leur caractère. Celles particulièrement dynamiques apprennent ainsi à dépenser leur grande énergie et à maîtriser leur vivacité, et les plus calmes apprennent à se dépenser et se dépasser un peu plus. Quant aux garçons, si nous avons besoin d’hommes particulièrement virils aujourd’hui, nous nous devons de leur apprendre le sens de l’effort, qui passe par la dépense physique. Dans un monde qui veut les féminiser par la mode et par les coutumes, à nous de les pousser à se distinguer des filles par des sports de combat et de lutte qui leur réclament force par les muscles et mais aussi maîtrise par l’intelligence et la volonté.
Une manière plus exigeante mais encore plus formatrice dans l’apprentissage de l’effort est le travail physique au sens littéral : tondre la pelouse, porter des charges lourdes, travailler la terre, couper le bois, bricoler : et ce travail peut être effectué chez nous, parents, et chez les personnes âgés ou d’autres personnes qui ont besoin d’aide. Sentir sa force utile est particulièrement gratifiant dans l’esprit d’un jeune garçon même si l’activité en elle-même est moins enthousiasmante qu’un bon match !
Alors n’hésitons pas à pousser nos enfants à l’effort, particulièrement nos garçons. Si nous le pouvons, inscrivons-les à des cours de sports virils : judo, karaté, et autres sports de combat, rugby, football, escrime, natation… Et si pour des raisons d’organisation ou de finance ceci est trop difficile, profitons des week-ends pour les faire courir et jouer à des sports collectifs, et pour leur donner quelques travaux physiques à la maison.
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