Le ministre des Affaires étrangères libanais, Abdallah Bou Habib et son homologue égyptien, Badr Abdel Aty, ont appelé “à mettre fin à l’agression contre Gaza et le Liban, à résoudre pacifiquement les questions en suspens et à mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU”.
Le Liban odieusement agressé par Israël
C’est ce qu’ils ont affirmé dans un communiqué à l’issue d’une réunion, en marge des activités de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, condamnant “l’agression sur le territoire libanais” et appelant au “respect de la souveraineté et de l’intégrité du Liban”.
Le ministre égyptien Abdel Aty a souligné que “compromettre la sécurité du Liban est une violation de la sécurité de la région”, et le ministre Bou Habib a remercié “la position de l’Egypte en faveur du Liban et de son gouvernement face à l’agression israélienne et aux menaces d’invasion terrestre”.
Ils ont appelé la communauté internationale et les Nations Unies “à mettre en œuvre les décisions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité et de publier une résolution contraignante pour qu’Israël au Conseil de sécurité mette immédiatement fin à son agression contre les territoires palestiniens et libanais”.
Israël ne respecte rien
Les deux ministres ont souligné « la nécessité pour Israël de respecter ses obligations conformément au droit international, au droit international humanitaire et aux accords pertinents, notamment les quatre Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels, de manière à assurer aux civils la protection garantie par les conventions internationales contre les conséquences de l’agression lancée par Israël».
Ils ont souligné qu’« il n’y a aucun moyen de résoudre la crise actuelle au Moyen-Orient sauf en parvenant à un cessez-le-feu global, en mettant un terme à l’agression contre la bande de Gaza et le Liban, et en recourant à des moyens pacifiques pour arrêter l’escalade et résoudre les problèmes en suspens entre Israël et le Liban grâce à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de manière à garantir le retour des personnes déplacées dans leurs villages”.
Léo Kersauzie
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