Notre société contemporaine est en train de subir une régression incroyable digne des pays païens de l’Antiquité. Elle a relativisé la valeur de la vie allant jusqu’à rétablir l’esclavage sous la forme d’achats d’enfants appelée pudiquement GPA (gestation par autrui). Plus effroyable sont les lois dites « sociétales ». C’est présentement une progression du « droit à la mort assistée » ; mais aussi l’euthanasie des personnes considérées comme « inutiles à la société », comme le Conseil d’État l’a écrit en toutes lettres à propos de Vincent Lambert. Peu de gens savent que depuis trois mois, l’État de New-York autorise le droit à l’avortement jusqu’à la naissance. Imaginons ce que cela peut être pour nous médecins ; alors que l’enfant est prêt à sortir du sein maternel, si la maman décide d’avorter, il nous faudra le tuer. De même si un enfant est né vivant lors d’un avortement raté, il faudra l’éliminer ou le laisser mourir. Voilà qui est effroyable, humainement insoutenable, répugnant. Or c’est cela qui est demandé aux médecins, aux sages-femmes et aux infirmières. Sommes-nous au fin fond de l’horreur ? Jeanne d’Arc a reçu un appel de Dieu pour venir au secours du royaume de France. Dieu ne demande pas de résultats ni à Jeanne, ni à ses fidèles ; il leur demande de faire sa volonté ; chacun avec ses moyens comme Jeanne l’a fait, avec courage : elle nous montre le chemin.
Dr Jean-Pierre Dickès,
au nom de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins
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