William Bush, dicteur de l’université (Sorbonne), professeur de littérature française à l’université de Western Ontario (Canada), est un spécialiste de Bernanos. Chargé en 1985 par le carmel de Compiègne de l’édition critique des manuscrits laissés par sœur Marie de l’Incarnation, survivante du martyre, il a consacré quinze années à la reconstitution historique et spirituelle du martyre des carmélites.
Les faits nous renvoient à l’ogre républicain et à l’abominable période de la Terreur durant laquelle la république française se nourrissait avec gourmandise du sang des catholiques et de tous ceux classés contre-révolutionnaires.
Le 17 juillet 1794, seize carmélites de Compiègne, sans défense, dépossédées et injustement persécutées par un gouvernement totalitaire, vont monter à l’échafaud. Elles chantent en gravissant les marches vers la guillotine. Dans un abandon mystique, elles acceptent sans faiblir de s’offrir en holocauste pour apaiser cette Terreur qui dévore le pays.
Les présentations artistiques du martyre des carmélites de Compiègne (la pièce de George Bernanos, le film du père Bruckberger, l’opéra de Francis Poulenc) sont tout à fait indépendantes de ce qui arriva réellement, puisqu’elles émanent de la nouvelle de Gertrud von Le Fort, La dernière à l’échafaud.
La justification de cette étude minutieuse réside dans le besoin criant d’élucider les simples faits historiques concernant cet holocauste communautaire plutôt insolite. Au moment où l’implacable couperet brisait la voix de chaque religieuse et coupait sa tête sanglante qui tombait dans le sac de cuir du bourreau, le chant de ces voix féminines proclamait devant les hommes et les anges que la miséricorde de Dieu sur elles était confirmée. Elles annonçaient ainsi à pleine voix que grande est la miséricorde de Dieu pour ses créatures et que, quelles que puissent être les vicissitudes accompagnant la destinée humaine en ce monde déchu, tout, au sein du Corps mystique du Christ, reste subordonné au mystère de cette miséricorde.
Une lecture idéale pour ce temps de Carême.
Apaiser la Terreur, William Bush, éditions Clovis, 242 pages, 18 euros
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Allons! Ne dénigrons pas Gertrud von Le Fort! Sans elle, personne – sauf de trop rares spécialistes – ne connaîtrait encore l’histoire dramatique des carmélites de Compiègne… C’est grâce à elle que Bernanos a pu écrire son remarquable « dialogue des carmélites » et les dialogues du film… Nul doute que l’ouvrage de William Bush n’offre un très réel intérêt historique, mais de là à avoir le rayonnement et l’impact de l’ouvrage de Bernanos, ne rêvons pas…
Ce livre est à lire car il montre ce que sont les belles valeurs de la république : la barbarie, le sang versé,le totalitarisme, la haine anti-catholique, les terribles persécutions contre les catholiques.
On veut nous faire croire que la révolution française avait pour but de supprimer les privilèges et d’instaurer l’égalité. Rien n’est plus faux. Cette révolution fomentée dans les loges maçonniques était avant tout anti chrétienne. Que l’on songe à tous les prêtres réfractaires montés à l’échafaud ou déportés, à la terreur, à la guillotine qui fonctionnait à plein régime au culte catholique devenu hors la loi, aux églises profanées, aux monastères fermés, aux moines et aux moniales jetés à la rue hors de leurs monastères. Ces carmélites qui vivaient dans leur couvent ne faisaient de mal à personne mais il fallait tuer le catholicisme.
Les régimes communistes s’inspireront au 20ème siècle des méthodes des révolutionnaires pour leurs parodies de procès et pour imposer leur dictature par la terreur. Le génocide vendéen est un exemple pour les communistes.
Voilà le vrai visage répugnant de la république maçonnique. Cette république n’a pas changé et est toujours en pointe dès qu’il s’agit de persécuter les catholiques (prétexte du confinement pour interdire le culte catholique, tentatives de suppression des écoles catholiques).
Prions pour que ces carmélites martyres intercèdent pour nous qui sommes dans une situation si tragique.