Sous prétexte de covid, les libertés fondamentales seraient en péril… Sous prétexte de pandémie, les mesures de sécurités sévères et d’urgence prises par certains états réprimeraient les voix dissonantes,  feraient taire les médias indépendants et les critiques politiques…

Voilà un discours complotiste qui vaudrait d’être censuré par youtube et Facebook… Sauf que ce n’est pas une de ces voix dissonantes qui parlent, mais Antonio Guterres, le très politiquement correct secrétaire général de l’ONU. Pour que lui aussi en vienne à déplorer ces états d’urgence qui sévissent un peu partout de par le monde, c’est que la perte des libertés fondamentales est par trop visible.

«Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des organisations non gouvernementales», a souligné le chef de l’ONU dans son discours annuel devant le Conseil des droits de l’homme (CDH).

Antonio Guterres s’est exprimé, dans un message vidéo pré-enregistré, à l’occasion de l’ouverture de la 46e session du CDH, qui, pour la première fois de son histoire, se déroulera entièrement en ligne (jusqu’au 23 mars) en raison de l’épidémie de Covid-19. Le chef de l’ONU a évoqué dans son discours la pandémie, déplorant que les restrictions qui y sont liées « servent d’excuse pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques ». Ainsi, a-t-il ajouté, « des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants et même des professionnels de la santé ont fait l’objet d’arrestations, de poursuites et de mesures d’intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures – ou le manque de mesures – prises pour faire face à la pandémie ». En outre, « l’accès à des informations vitales a parfois été entravé, tandis que la désinformation mortelle a été amplifiée, y compris par quelques dirigeants », a-t-il poursuivi.

On ne sait pas quels états sont visés par les paroles de Guterres, mais qu’importe… ses accusations collent comme un gant au gouvernement de Macron, le père Ubu étant son bras droit, et de leur état d’urgence reporté indéfiniment qui leur permet de confiner le peuple dans un chez-soi devenu leur prison, dans une maison dont la porte serait la frontière d’un pays qui ne veut plus de frontières…

Francesca de Villasmundo

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