Andres Serrano expose en ce moment certaines de ses photographies au Musée de Vence. L’exposition, intitulée Ainsi soit-il, est co-organisée par la collection Lambert. En 2016, les musées royaux des Beaux-Arts, à Bruxelles, devraient à leur tour accueillir cette exposition.
Avec un incroyable culot, Andres Serrano ose déclarer :
« Je suis chrétien. Mon travail n’a rien de blasphématoire. Il me semble que comme artiste chrétien, j’ai le droit d’utiliser les symboles de l’Eglise. Je rêve de rencontrer le pape François pour qu’il me bénisse et me permette de réaliser une œuvre pour l’Eglise. Avec ce pape-là, je pense que ce serait possible.«
Andres Serrano, un artiste chrétien ?
Andres Serrano, né en 1950 à New York, est présenté comme un photographe d’art contemporain. Très rapidement, il montre une fascination pour le sexe, la religion, le morbide et les matières fécales.
En 1984, Andres Serrano présente l’exposition glauque Heaven and Hell (Ciel et Enfer) qui montre, par exemple, le peintre Leon Golub habillé en cardinal a côté du corps dénudé d’une femme ligotée et couverte de sang.
En 1985, Andres Serrano intitule The Church une série de photographies dont les personnages sont vêtus d’habits religieux. Certains dans des positions sado-masochistes…
En 1987, Andres Serrano réalise une série de photos d’objets immergés dans son urine, dont Piss Christ, photographie d’un crucifix plongé dans l’urine. Dès sa première exposition aux Etats-Unis en 1989, cette photographie scandalise et Serrano est accusé de blasphème. Piss Christ fut récompensé par un prix d’un musée financé par des fonds publics, ce qui entraîna l’indignation des sénateurs Al d’Amato et Jesse Helms.
Le scandale causé par cette prétendue œuvre d’art qu’est Piss Christ est tel que des chrétiens indignés ont régulièrement tenté de détruire cette photographie. Ce fut le cas en 1997 à la National Gallery of Victoria de Melbourne (Australie), en 2007 dans une galerie d’art suédoise puis en 2011 à Avignon.
A Avignon, c’est la collection Lambert qui exposait le Piss Christ avec la complicité de la mairie et l’aide des fonds publics ainsi que le mécénat de LVMH. Civitas avait organisé une importante campagne de protestation. Près de 100.000 personnes avaient signé la pétition réclamant la fin de cette exposition et 1.500 personnes avaient manifesté leur colère dans les rues d’Avignon. L’Archevêque d’Avignon et une soixantaine de parlementaires avaient fait part de leur indignation devant la banalisation des provocations antichrétiennes.
Et pour le reste ?
En 1991, Andres Serrano présente The Morgue, une série de photos de cadavres.
En 1997, Andres Serrano expose au Groninger Museum aux Pays-Bas. L’exposition est intitulée « A history of Andres Serrano – A history of sex« . L’affiche est une photographie d’une femme urinant dans la bouche d’un homme ! Les photos sont plus sordides les unes que les autres. Les transsexuels et les sodomites y sont à l’honneur. De la pure pornographie. Et le catalogue de cette exposition répugnante est orné de… croix chrétiennes.
En 2008, Andres Serrano présente simultanément aux galeries Yvon Lambert de New York et de Paris une série de photos… d’excréments sous l’intitulé chic de Shit.
Nous arrêtons ici le descriptif de « l’œuvre » d’Andres Serrano qui a l’outrecuidance de se déclarer chrétien tout en propageant la perversion et le sacrilège au nom de l’art contemporain.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !