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Allemagne, tuerie à Hanau dans deux bars fréquentés par des immigrés turc, kurdes et arabes

Le sang a coulé dans les rues de Hanau, en Hesse, mercredi soir. Et pour une fois, les médias mainstream ne parlent pas d’un simple déséquilibré comment ils le font à chaque fois qu’un attentat terroriste est commis par un immigré musulman, mais donnent, à chaud, des précisions sur le tueur : ce serait, alors que les éléments manquent pour le dire, un néo-nazi d’extrême-droite ! 

L’attaque a été lancée vers 22 h 00. Les coups de feu ont été tirés contre deux « bars à chicha » différents, sur la Kurt Schumacher Platz, place centrale du quartier de Kesselstadt, des endroits où l’on fume du narguilé et qui sont généralement fréquentés par de jeunes immigrants turcs et kurdes. Neuf personnes ont été tuées, dont le tireur présumé retrouvé mort à son domicile. Certains blessés sont dans un état critique dans les hôpitaux de la ville de Hesse.

Selon les premières informations du journal allemand Bild, l’homme qui a tiré dans la ville près de Francfort se nommerait Tobias R. et a laissé une lettre confessant le massacre et le motif. Dans le document obtenu par Bild, le tueur parle de « la nécessité de détruire certaines personnes dont l’expulsion d’Allemagne n’est plus possible ». La police n’a pas encore publié de déclarations officielles sur ce qui s’est passé ou sur l’identité de l’assassin. Mais la piste raciale terroriste commence à se faire jour.

Le président Frank-Walter Steinmeier, dans un communiqué, a décrit toute sa consternation face à ce qui s’est passé dans la ville de Hesse. Le président de la République fédérale s’est dit  » horrifié  » par « l’acte terroriste », exprimant toutes ses condoléances aux familles des victimes et sa proximité avec « toutes les personnes menacées de haine raciste ». Le chef de l’Etat a ensuite conclu le message en appelant les citoyens allemands à ne pas renoncer « à défendre la coexistence pacifique dans notre pays ».

Pourtant cette société multi-culturelle, multi-religieuse  et l’utopique « vivre-ensemble » engendrent un conflit civilisationnel que ces politiciens bien-pensants, responsables de ces futures guerres civiles, ne veulent toujours pas voir.

Francesca de Villasmundo

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