Spahn, le ministre sortant qui va disparaître de la scène, est aussi celui qui a affirmé que les Allemands en février seront « soit guéris, soit vaccinés, soit morts ». Mais ensuite, il a avoué la raison de son terrorisme : « Nos stocks de BioNTech s’épuisent si vite que la semaine prochaine, nous ne pourrons pas distribuer plus de 2-3 millions de doses par semaine. » « Malheureusement, l’impression est que nous n’insisterons sur Moderna que pour éviter l’expiration de ces vaccins au premier trimestre 2022 », a déclaré Spahn.
C’est pratiquement un aveu. A tel point que les mastodontes allemands comme Die Welt lui ont reproché de se comporter comme un enfant.
On se demande si la quatrième vague allemande n’a pas été, sinon inventée, exagérée pour écouler les stocks. L’Institut Robert Koch a rapporté lundi que le nombre d’infections sur 7 jours était passé à 386,5 pour 100 000 citoyens, soit 30 643 au total en 24 heures, 7 000 de plus qu’il y a une semaine. Plus de 60 personnes sont mortes du virus au cours des dernières 24 heures.
Mais l’Institut est déjà connu pour ses dramatisations de la pandémie. Pour ne pas être en reste, écrit Reuters, « les 16 États allemands, dont le mandat comprend la santé publique, tentent de briser la vague en lançant des injections de rappel, en appelant les non vaccinés à se faire vacciner et en imposant un patchwork de restrictions. »
On se demande si ce n’est pas la nécessité d’écouler des doses Moderna, ou la peur des pénalités en cas d’inexécution, à rendre durs les gouverneurs vaccinistes, qui invoquent chaque minute plus de restrictions et des mesures plus draconiennes contre les non-vaccinés, attisent la haine des vaccinés envers ces derniers, et mettent en œuvre le laissez-passer vert renforcé ou invoquent l’obligation vaccinale légale.
Francesca de Villasmundo
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