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Allemagne : chute du gouvernement « feu tricolore » de Scholz

Chute de la coalition "feu tricolore"  avec le chancelier Scholz à sa tête
Chute de la coalition « feu tricolore » avec le chancelier Scholz à sa tête

Chaos en Allemagne : entre les politiques rouge-écolo des khmers verts du gouvernement, la guerre en Ukraine qui entraine un désastre économique, les diktats d’Ursula de l’UE, la coalition « feu tricolore » se délite. La chute d’Olaf Scholz, homme lige d’Ursula et de Washington, est annoncée.

L’Allemagne est au bord de la récession

L’Allemagne entre dans le chaos entre crise gouvernementale et croissance zéro. Le sort de la coalition dénommée « feu tricolore » ((la coalition est appelée « feu tricolore », en raison aux trois couleurs associées aux trois partis) composée des sociaux-démocrates, des Verts et des libéraux ne tient plus après des mois de disputes sur l’économie et le budget. L’Allemagne est au bord de la récession, et la situation ne fait que s’aggraver, en grande partie à cause des politiques rouge-écolo des khmers verts du gouvernement, de la guerre en Ukraine qui entraine un désastre économique, et des diktats d’Ursula de l’UE.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a ainsi limogé le ministre des Finances, Christian Lindner, un libéral, en raison de désaccords sur les réformes économiques, ouvrant ainsi une crise gouvernementale en Allemagne. L’exécutif allemand est en fait constitué d’une coalition de trois partis, les sociaux-démocrates (SPD) de Scholz, les Verts et les libéraux FDP, dont le leader est Lindner lui-même. En réponse au limogeage de Lindler, le FDP retire désormais tous ses ministres du gouvernement fédéral, qui sont : Volker Wissing, ministre des Transports, Bettina Stark-Watzinger, ministre de l’Éducation, et Marco Buschmann, ministre de la Justice.

La crise gouvernementale s’ouvre et le budget 2025 pourrait ne pas être voté

Sans le soutien des libéraux-démocrates, le gouvernement Scholz ne disposera pas de majorité au Parlement pour voter le budget 2025. Théoriquement, Scholz pourrait rester à la tête d’un gouvernement minoritaire ; mais il sera difficilement en mesure d’approuver la prochaine loi budgétaire et d’autres mesures importantes. On ne sait pas encore si des élections anticipées seront convoquées ; ou si Scholz parviendra à trouver le soutien d’autres partis actuellement en dehors de la majorité, comme il semble vouloir le faire.

En effet, en pleine crise gouvernementale, le chancelier s’est tourné vers le leader de l’opposition CDU, Friedrich Merz, pour rechercher rapidement des solutions communes. « Je vais maintenant rechercher très rapidement un dialogue avec le chef de l’opposition Friedrich Merz », a déclaré Scholz. Qui a déclaré vouloir offrir au leader de la CDU l’opportunité de travailler ensemble de manière constructive sur des questions « qui sont cruciales pour notre pays : le renforcement rapide de notre économie et de notre défense ». « Et maintenant, nous avons besoin de clarté sur la manière dont nous pouvons financer solidement notre sécurité et notre défense dans les années à venir sans mettre en danger la cohésion du pays », a déclaré Scholz qui s’accroche au pouvoir, soulignant qu’« il s’agit de prendre la décision que notre pays en a besoin maintenant. Je vais essayer de dialoguer à ce sujet avec l’opposition responsable ».

Il est possible que Scholz veuille demander à Merz de soutenir son gouvernement d’une manière ou d’une autre au moins jusqu’à la fin de l’année : afin d’approuver les principales mesures économiques pour 2025. Scholz a en effet annoncé qu’il avait l’intention de demander un vote de confiance au Parlement le 15 janvier. Et donc, au moins jusque-là, il souhaite rester au gouvernement.

Scholz en désaccord avec les libéraux depuis des mois

Le limogeage de Lindner a été annoncé à l’issue d’une réunion entre les dirigeants des trois partis majoritaires. Ils étaient censés discuter des grands problèmes de l’économie allemande et de la manière de trouver environ 10 milliards d’euros nécessaires pour financer le budget de l’année prochaine. Depuis des jours, il était clair que la majorité de la coalition « feu tricolores » restait bloquée sur les mesures à mettre en œuvre.

Selon des sources de journaux allemands, Lindner aurait proposé à Scholz de convoquer des élections anticipées. Ce dernier aurait rejeté la proposition, le licenciant. Il n’y a pas de place pour une réconciliation pour le moment. Après la réunion, Scholz a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a accusé Lindner de se soucier uniquement de la survie de son parti, sans se soucier du bien du gouvernement.

L’inévitable fracture entre libéraux et socialistes

Après Scholz, les dirigeants des Verts au sein du gouvernement se sont également exprimés devant la presse : Robert Habeck (ministre de l’Économie) et Annalena Baerbock (ministre des Affaires étrangères). Ils ont déclaré qu’ils souhaitaient rester dans la coalition gouvernementale et estiment que de nouvelles élections sont nécessaires au printemps. Scholz est chancelier depuis décembre 2021, et donc l’expiration naturelle de son mandat serait fin 2025 (les chanceliers restent en fonction pendant 4 ans).

Il est à la tête d’un gouvernement qui a été très difficile à former dès le départ : un accord n’a été trouvé qu’au bout de quelques mois et les programmes des trois partis majoritaires ont immédiatement semblé très différents. Scholz est de plus en plus impopulaire depuis un certain temps, il a essuyé diverses défaites locales et ces dernières semaines les problèmes de l’économie allemande ont aggravé sa situation, à tel point qu’une crise ou une chute de son gouvernement était considérée comme probable depuis plusieurs jours.

Depuis le début c’était la coalition des perdants. Dont la chute était annoncée d’avance. Peu pleureront Olaf Scholz, homme-lige d’Ursula et de Washington, à la politique si contraire aux intérêts allemands.

Francesca de Villasmundo

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