La base militaire de l’Ile-Longue a été mise en état d’alerte après que des drones aient été détectés dans la nuit de lundi à mardi et encore dans la matinée de mardi.
Située dans la rade de Brest, cette base abrite les quatre sous-marins nucléaires français.
«Ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure», a déclaré la préfecture maritime, qui confirme que plusieurs hélicoptères, une dizaine de fusiliers marins ainsi que des gendarmes ont été déployés mardi matin mais n’ont pas pu mettre la main sur les drones intrus.
«Ces vols de drones n’ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations», lit-on dans le communiqué de la préfecture maritime.
Si aucun sous-marin n’était en sortie au moment des survols, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air avertit que les drones constituent «une menace qui grandira». «Un groupe de travail a été créé. J’ai confiance qu’on s’adaptera à ce type de choses et qu’on trouvera des solutions.»
Une vingtaine de vols de drones ont également été signalés près de sites nucléaires français. Des survols de drones parfois simultanés et coordonnés ont même été repérés. La gendarmerie a reçu l’ordre d’abattre tout drone contrevenant à l’interdiction de survol.
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