La nouvelle tombée vendredi est significative. A l’issue d’une journée d’audition par trois juges d’instruction, la Cour de justice de la République (CJR) a mis en examen, vendredi 10 septembre, l’ancienne ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, pour « mise en danger de la vie d’autrui », en raison de sa gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus. Agnès Buzyn est par ailleurs placée sous le statut de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre ».

La Cour de justice de la République (CJR) est la seule instance habilitée à juger des ministres pour les faits accomplis durant leur mandat. Elle a débuté son enquête sur la gestion de la crise Covid-19 depuis juillet 2020, saisie par environ 14 500 plaintes, selon le décompte du procureur général près de la Cour de cassation, François Molins. C’est la démonstration de l’efficacité des formulaires types proposés en ligne par des avocats tels que Me Fabrice Di Vizio.

On attend la réaction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) où a été recasée Agnès Buzyn après son échec à conquérir la Mairie de Paris.

Cette mise en examen d’Agnès Buzyn tombe à pic pour donner raison à Cassandre Fristot à quelques semaines du jugement de celle-ci. La présence du nom d’Agnès Buzyn sur la pancarte brandie par Cassandre Fristot pour désigner les « traîtres » qui ont agi contre l’intérêt des populations dans la gestion du Covid-19 s’avère parfaitement légitimée par cette mise en examen de l’ex-ministre.

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