L’Afrique dit non aux bénédictions des duos homosexuels

Un grand nombre de prélats et prêtres africains disent Non aux dispositions de Fiducia supplicans du dicastère pour la Doctrine de la foi, approuvées par le Pape.

Le bon sens de l’Afrique chrétienne

L’Afrique a encore du bon sens naturel, l’homosexualité y est bannie et condamnée politiquement, civilement dans de nombreux pays. Ce continent résiste aux lobbies LGBT et aux diktats arc-en-ciel des Américains et des Occidentaux au risque de perdre subventions, aides internationales, etc. Et une des raisons du rapprochement de l’Afrique avec la Russie de Poutine est à trouver dans cette résistance face à la vague gay qui veut conquérir tous les esprits.

Le fait que l’Eglise officielle conciliaire, François régnant, autorise la bénédiction des duos sodomites ne peut donc que faire horreur à la majorité des Africains. Car, en plus d’être un scandale devant la face de Dieu, une telle « licence » de pécher tant au propre qu’au figuré, ne pourra que créer des troubles sociaux, sur un continent aux multiples pays instables et où, l’islam rigoriste progressant, être chrétien se paye parfois au prix de son sang.

Quant à nous catholiques d’Occident, héritiers de la philosophie grecque, du droit latin, de la civilisation chrétienne, qui applaudissons à cette résistance, nous devons nous souvenir qu’il nous ait demandé de résister pareillement avec nos propres armes qui sont intellectuelles, en remontant aux causes de cette perfide bénédiction, perfide devant être pris dans son sens premier « qui transgresse la foi ».

Le libéralisme de Vatican II fondement de cette innovante « bénédiction » arc-en-ciel

Un principe a des conséquences multiples. Le libéralisme de Vatican II est le principe à la source de cette ‘nouveauté’ bergoglienne. C’est en s’appuyant sur ce même principe libéral que celui que certains nomment « saint » Jean-Paul II a permis qu’un bouddha fut installé sur un tabernacle à Assise lors de la première réunion inter-religieuse que le pape polonais inaugura, réunion que le conservateur (qui a conservé la révolution conciliaire tout en déplorant, l’âge venant, et le progressisme s’exacerbant, la terreur liturgique et morale qu’elle a engendrée par la suite) Benoît XVI réitéra en invitant en sus une athée disserter sur la non-existence de Dieu. Et la liste de tels exemples qui mirent le Seul vrai Dieu au niveau des idoles et dieux païens ne fait que s’allonger depuis 60 ans…

Après avoir bafoué le 1er commandement divin, « un seul Dieu tu honoreras », faut-il s’étonner que l’Eglise conciliaire s’attaque aux 7 autres commandements et laissent les pauvres humains se vautrer dans les passions les plus communes, les plus banales, les péchés d’impureté ?

Il faut relire saint Paul pour saisir à quel point cette « bénédiction » arc en ciel, innovation des novateurs conciliaires toujours à l’œuvre depuis Vatican II, -ils ont changé de tête mais sont mus par la même mentalité progressiste qui prit le pouvoir dans l’Eglise en 1962-, n’est que la suite logique de l’œcuménisme, du relativisme, de l’indifférentisme qui promus par la hiérarchie conciliaire depuis le dernier concile :

L’antidote au libéralisme : l’épître de St Paul aux Romains

« En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive ; (…) Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence s’est enveloppé de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.

« Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps, eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen !) C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; de même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant, dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas, étant remplis de toute espèce d’iniquité, de malice, [de fornication], de cupidité, de méchanceté, pleins d’envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits, calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligence, sans loyauté, [implacables], sans affection, sans pitié. Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. » (Epître de St Paul aux Romains, 18-32).

A l’opposé de notre époque aseptisée, qui tremble devant toute parole vraie, limpide et ferme, virile, l’Apôtre des Gentils ne mâchait pas ses mots et nous prévient, l’homosexualité est un châtiment divin pour ceux qui se détournent de Dieu en détenant la vérité captive, qui en ayant connu Dieu, ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces. Ne lit-on pas là le résumé de l’action « pastorale » de Vatican II ? Le bouddha sur l’autel à Assise, la Pachamama dans les jardins des Palais apostoliques, ne témoignent-ils pas qu’ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles ? Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, les a livrés à des passions d’ignominie.  Le châtiment de l’Eglise conciliaire, née des décrets de Vatican II, explose dans cette ‘bénédiction’ officielle de la pratique contre-nature.

Dieu se rit des hommes qui déplorent des conséquences dont ils chérissent les causes. Tant que Vatican II sera chéri parmi les catholiques, leurs pleurs sincères devant la dépravation des mœurs, qui atteint des sommets d’ignominie avec El papa argentin, resteront des coups d’épée dans l’eau.

Francesca de Villasmundo

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