Le 31 mai, je citais dans un article les affaires d’emplois fictifs de la maire de Paris. Le quotidien de propagande régimiste Libération hurla à la fake news… Mais voilà que le journal économique Capital reprend sous la plume de Philippe Eliakim les accusations en les étayant par des documents comptables…

Suite à une enquête fouillée, il prouve que la notable sépharade,  après avoir été élue première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en mars 2001, « Anne Hidalgo a continué de se faire payer pendant des mois par son administration d’origine, le ministère du Travail. En plus de ses indemnités d’élue réglées par la mairie – 5.575 puis 6.424 euros mensuels à partir d’octobre 2002, sans compter les défraiements –, elle percevait un salaire mensuel de 3.040 euros du ministère, auquel s’ajoutaient entre 1.000 et 2.000 euros de primes. », comme conseillère technique puis comme chargée de mission. En janvier 2003, près de 2 ans après avoir été nommée première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo continuait de se faire discrètement payer par le ministère du Travail, comme l’atteste une copie d’un bulletin de salaire livré dans l’article de Capital.

L’emploi fictif est confirmé par des anciens du cabinet de Marylise Lebranchu :

« A son arrivée, en novembre 2000, elle a travaillé pendant quelques semaines sur le conflit des greffiers. C’était ce que l’on appelle un emploi fictif, confirme un autre membre du cabinet. Elle ne participait jamais aux réunions de travail, elle n’avait même pas de bureau. Les seules fois où on la croisait, c’est lorsque le club de Martine Aubry, Réformer, organisait une réunion ou un dîner dans les locaux du ministère, avec Benoît Hamon et François Lamy ».

Après la défaite de Jospin en 2002, Hidalgo est toujours payée à ne rien faire à la direction régionale du travail d’Ile-de-France. Elle n’y met évidemment jamais les pieds, mais n’en continue pas moins de se faire verser son salaire. Toujours un emploi fictif…

Alerté, le syndicat d’extrême gauche SUD tente de faire cesser le scandale : saisie de la Dagemo (la DRH de l’administration du travail), de la Cour des comptes, de la Commission des comptes de campagne et de la mairie de Paris, en vain. Le responsable syndical chargé de l’affaire, Yves Sinigaglia, finit par saisir la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs). Le 7 janvier 2003, le ministère du Travail place rétroactivement (avec 2 ans de retard) Hidalgo en position de détachement à la mairie de Paris et lui demande de rendre les sommes indûment perçues depuis la dissolution du cabinet Lebranchu, soit 21.659,05 euros hors primes, mais ne s’acquitte pas du remboursement des 19 mois d’emploi fictif précédent, soit la coquette somme de 80.000 euros. Bien plus que les sommes impliquées lors de l’affaire des rapports bidons de Xavière Tibéri…

Fanfaronne, Anne Hidalgo déclara avoir porté plainte contre Capital pour diffamation. La suite au prochain épisode de notre grand feuilleton « La fantôme de l’Opéra », pardon, je confonds, « La fantôme du Ministère de la Justice »… Elle s’appelle peut-être Hidalgo, mais en tout cas, ses valeurs n’ont rien de chevaleresque…

Hristo XIEP

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