Fin de partie, plutôt de clandestinité pour l’ultra-milliardaire, membre de la jet-set, bien-pensante mondialiste, Ghislaine Maxwell.
En fuite depuis l’arrestation de Epstein en 2019, la Britannique, « ex-collaboratrice du financier new-yorkais Jeffrey Epstein, relate France Info, été arrêtée aux Etats-Unis, a confirmé jeudi 2 juillet un porte-parole du FBI :
« Elle est accusée par plusieurs des victimes déclarées de l’homme d’affaires d’avoir aidé à les recruter. L’arrestation dans l’Etat du New Hampshire de cette femme de 58 ans s’est déroulée « sans incident » dans la ville de Bradford, a indiqué le FBI. Elle devait être présentée à un juge fédéral dans la journée. Selon l’acte d’accusation, elle sera inculpée formellement de six chefs, notamment d’incitation à des actes sexuels illégaux et d’avoir « aidé, facilité et contribué aux agressions sur mineures de Jeffrey Epstein », de 1994 à 1997.
Accusé de multiples agressions sexuelles sur mineures, Jeffrey Epstein était une figure de la jet-set internationale, dont le carnet d’adresses comptait de nombreuses célébrités en Europe et aux Etats-Unis, y compris le prince Andrew ou l’ex-président américain Bill Clinton, avant d’être arrêté puis d’être retrouvé mort en prison à New York en août 2019. Ghislaine Maxwell était une très proche collaboratrice et fut brièvement sa compagne. Après la mort de Jeffrey Epstein, le ministre américain de la Justice avait promis de poursuivre l’enquête et de traquer ses éventuels complices. Ghislaine Maxwell figurait en tête de liste. »
Les charges retenues contre la Dark Lady de la jet set internationale sont lourdes. L’acte d’accusation visant Ghislaine Maxwell, rendu public, comporte six chefs d’inculpation. Elle est accusée, entre autres, de conspiration en vue d’inciter des mineures à se déplacer afin de se livrer à des actes sexuels illégaux, d’avoir incité des mineurs à avoir des relations sexuelles, de conspiration en vue du transport de mineurs avec l’intention d’entretenir des relations sexuelles, de transport de mineurs pour entretenir des relations sexuelles.
Audrey Strauss, du Parquet du district de New York, a déclaré aux journalistes que Maxwell « jouait un rôle central dans l’identification, le racolage et la prétention d’être amis avec les victimes mineures d’Epstein ». En plus des 4 chefs d’accusation mentionnés ci-dessus, le complice diabolique du magnat est accusé de parjure lors d’une déposition en 2016. L’accusation allègue que Maxwell « a menti à plusieurs reprises lorsqu’on lui a posé des questions sur sa conduite, incluant notamment ses rapports avec des mineurs ». « Elle mentait parce que la vérité était indescriptible », a ajouté Strauss.
Au-delà de l’horreur de ces pratiques dans lesquelles de nombreux membres de l’establishment mondial politique et financier sont impliqués (cf. les derniers numéros de l’excellent Faits et documents de feu Emmanuel Ratier), la question dont la réponse reste en suspens est : qui étaient vraiment Epstein et sa complice ? pour qui travaillait le milliardaire pédophile ?
À la fin de l’année dernière, Ari Ben-Menashe, un ancien espion israélien suspecté d’avoir été derrière Robert Maxwell, le magnat de la presse anglaise, a révélé aux auteurs du livre Epstein: Dead Men Tell No Tales que le financier menait une opération de renseignement complexe au nom du Mossad :
« Israël le niera, mais Jeffrey Epstein a été mis en contact avec les Israéliens et avec les renseignements militaires par Robert Maxwell. »
L’arrestation de Ghislaine Maxwell pourrait apporter quelques éclaircissements sur ces zones d’ombres internationales et un probable chantage exercé sur de puissantes personnalités de la scène politique internationale.
Francesca de Villasmundo
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