Elle a refusé de ce rendre à cette convocation de la police. Elle a communiqué à l’AFP que
« comme pendant les régionales, je ne répondrai pas pendant la campagne électorale. Cette période ne permettant ni la neutralité ni la sérénité nécessaire au fonctionnement correct de la justice. »
Me Rodolphe Bosselut, son avocat à quant à lui expliqué à LCI :
« Marine Le Pen considère que cette convocation, dans des formes extrêmement précipitées, n’est pas conforme à un principe essentiel, qui veut que, pendant un rendez-vous électoral important, il y ait une trêve judiciaire. Il faut que ces auditions aient lieu après les élections ».
« Je rappelle que la convocation est intervenue le mardi 21 février, dans la journée, par un envoi de mails, dont Madame Le Pen ne prendra connaissance que le soir de son retour du Liban, dont le voyage était de notoriété publique, pour être convoquée le lendemain mercredi 22 février à 14h » « Ce sont, quand même, des manières judiciaires un peu brutales et je pense que la sérénité de la justice s’impose. L’’investigation doit se faire dans un climat apaisé, sans récupération politique, et sans interférer dans le processus démocratique ».
Francesca de Villasmundo
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