Sidney Amiel, ancien avocat spécialiste du droit social, est accusé d’un viol sur une ancienne collaboratrice et de plusieurs agressions sexuelles qui se seraient déroulées au sein de son cabinet sur deux clientes et une secrétaire.
L’individu nie les faits et a trouvé l’argument massue : il crie au « complot policier, professionnel et antisémite », ourdi au sein du barreau de Chartres !Â
Pourtant, il ne s’agit pas des premières accusations portées contre lui. Son ex-belle fille l’avait accusé d’attouchements sexuels alors qu’elle était mineure et l’avait qualifié de « pervers ». « A cause de lui, le sexe était juste présent tout le temps à la maison », avait-elle déclaré. Une trentaine de victimes présumées, collaboratrices, clientes ou stagiaires, avaient témoigné lors du premier procès. Toutes décrivaient des gestes déplacés, des caresses imposées ou bien encore des propositions ou plaisanteries graveleuses, des faits aujourd’hui prescrits dans leur majorité.
L’un des experts qui l’a examiné estime que « la sexualité imprègne le psychisme de M. Amiel ». Il « méconnait ce qu’il y a d’agressif et de sexuel dans ses gestes » à l’égard de son entourage féminin « et l’effet que cela peut produire ».
Son procès devrait se terminer le 26 octobre.
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