Dans son édition de ce matin 19 novembre 2015, Gloria TV News annonce que l’abbé Schimdberger, le Recteur du Séminaire de la Fraternité Saint Pie X en Allemagne et ancien Supérieur général, leur a déclaré qu’un accord n’est pas en vue. Mais il a confirmé qu’une proposition romaine existe bien mais que «beaucoup reste à clarifier .»
Reste à savoir quelle est la nécessité de clarifier certains points d’un projet d’accord s’il n’y a pas d’accord en vue…
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Il faut se méfier de ces « déclarations ».
Car le « sédévacantiste » Mgr Williamson dit de son côté que la néoFSSPX a déjà fait un accord avec Rome.
Il est certain que la FSSPX cherche à se rapprocher de Rome, mais pas au détriment de la doctrine, ce que Mgr Williamson ne veut pas croire.
Il y a des guerres internes…
Efgy, je suis 100 % d’accord avec vous !
Efgy, je suis à 100 % d’accord avec vous !
Au vu de votre réponse à M. « Vieux Jo » (19/11 à 21.42), je comprends mieux votre propos.
Le post à19.58 est donc nul et non avenu.
Oui il y a des guerres internes et chacun y va de son mieux pour colporter médisances et calomnies.
Et donc ces guerres, puisqu’elles sont internes, les laïcs n’ont pas à mettre de l’huile sur le feu.
Oui, mais les laïcs sont souvent pris « en otage » dans ces guerres internes, et ils ne s’en rendent pas toujours compte.
Ils ne sont pas pris en otages. Ils veulent tout savoir et tout gérer et cette partie-là ne leur appartient pas, en aucune façon.
J’ai remarqué d’ailleurs qu’il s’agit pour la plupart de ceux qui ont oeuvré, et c’est tout à leur honneur, pour (re)contruire la Tradition, par les prieurés, les écoles, etc…
Et ils gravitent auprès des prêtres en revendiquant un droit. Eh bien non. Et cela ils doivent le comprendre. Chacun à sa place et les vaches seront bien gardées (comme on dit chez moi).
@ Vieux Jo « Ils ne sont pas pris en otages. »
Ah bon ?
Voici ce que l’on trouve sur le site USML de Mgr Williamson :
« Double excommunication d’une fidèle de 83 ans !
par Marguerite
« Nous venons d’apprendre que le nouveau prieur de Fabrègues a fait de la surenchère dans les excommunications. En effet, à la personne âgée de 83 ans qui avait été excommuniée (littéralement) par l’abbé de la Motte pour avoir accueilli Mgr Williamson chez elle, l’abbé Rousseau a fait de la surenchère en précisant que cette excommunication vaudrait aussi au cas où elle oserait accueillir toute personnalité de la RÉSISTANCE chez elle.
Outre l’odieux CHANTAGE aux sacrements pour une personne âgée et dans la nécessité, il y a l’absurdité juridique d’une telle sanction. En effet, qu’entend l’abbé Rousseau par « accueillir chez elle » : si l’abbé Pinaud passe chez elle pour boire une petite tasse de thé sur la terrasse, serait-elle excommuniée ?
Qu’entend-il par personnalité de la résistance ? Y a-t-il une liste noire d’évêques, de prêtres, de frères, de laïcs qui sont considérés comme des personnalités de la résistance ? Enoch et Elie le sont-ils ?
Au-delà de cette aberration et de cette inhumanité d’un prieur de la FSSPX, nous voyons se profiler un très dangereux esprit de boutique qui n’admet plus la possibilité d’une autre voie de salut éternel que Mgr Fellay, la FSSPX et son nouvel esprit. C’est ce que Garrigou-Lagrange nommait le NOSISME (égoïsme ou orgueil collectif).
Un prêtre de la FSSPX à un poste très important dans le district de France actuellement, reconnaissait qu’un tel châtiment était en train de tomber sur la congrégation.
Hors de l’Eglise, point de salut : c’est un dogme, cela est absolument vrai !
Hors de la néo FSSPX et de Mgr Fellay, point de salut : c’est un schisme évident…
A méditer »
Je confirme l’histoire de cette fidèle de 83 ans à qui « on » a refusé la communion pour avoir reçue Mgr Williamson.
Savez-vous qu’on ne peut refuser la communion qu’à une personne qui a fait un grave scandale public ?
Le canon 853 dit très clairement : « Tout baptisé, à qui ce n’est pas interdit par le droit, peut et doit être admis à la communion. »
Et le canon 855 : « § 1 Sont à écarter de l’eucharistie ceux qui sont publiquement indignes, tels que les excommuniés, les interdits et ceux qui sont manifestement infâmes, jusqu’à ce qu’on ait des signes de leur repentir et de leur amendement et tant qu’ils n’ont pas réparé leur scandale public. § 2 Quant aux pécheurs occultes, s’ils demandent la communion de façon occulte et si le ministre sait qu’ils ne se sont pas amendés, il doit les repousser; mais non s’ils la demandent publiquement et s’il n’y a pas moyen de les omettre sans scandale. »
La saine théologie, elle, affirme les simples vérités suivantes :
a) Le prêtre doit toujours refuser la communion à ceux qui en sont publiquement et notoirement indignes, (excommuniés, interdits, pécheurs publics, hérétiques ou schismatiques même de bonne foi…)
b) Le prêtre peut refuser la communion à tout pécheur occulte, à condition de le faire secrètement et sans scandale (est scandaleux tout fait pouvant produire une faute morale chez autrui).
Le cas de Mme V. ne correspond ni au cas a) ni au cas b). Le sacrement a donc été injustement refusé, et « la gravité de cette injustice correspond objectivement à la gravité du tort réel ainsi causé », explique le Père Vittrant, dans sa THÉOLOGIE MORALE de 1943.
« Après plusieurs semaines de refus de communion à Mme. V., une déclaration de solidarité fut envoyée à l’abbé de la Motte signée par vingt cinq fidèles sur une quarantaine de présents. Pendant ce temps, comme Mme V. demandait à un jeune vicaire comment elle pourrait faire ses Pâques, celui-ci répondit à cette dame qui avait lutté dès la première heure contre la révolution conciliaire, sur un ton désinvolte, qu’elle n’avait qu’à aller à la Fraternité St Pierre… « !
Vieux Jo, ce n’est peut-être pas prendre les gens « en otage », mais c’est leur faire du chantage au sacrement, ce qui revient au même (si vous n’êtes pas avec nous, plus de sacrement, mais si vous êtes avec nous, vous faites tout ce que l’on vous dit).
Que chacun agisse en sa conscience, et balancer toute cette boue sur la toile ne vous grandit. C’est indigne d’un catholique.
C’est la boue de la réalité pour cette pauvre femme de 83 ans.
Je n’y peux rien. Je l’ai découvert comme vous sur le net.
Je n’ai pas découvert cette information sur le net. Il se trouve que j’habite dans la région et que évidemment ici les gens parlent, et souvent à tort et à travers, voulant chacun avoir le dernier mot sur une affaire dont ils ont seulement entendu parler.
Je vous redis ce que j’ai dit à ces personnes : je n’y étais pas par conséquent je ne peux pas commenter cet évènement.
Il vous faut je crois prendre des cours d’analyse de texte mais surtout revenir aux véritables définitions des mots « calomnie » et « médisance ».
Il y a une chose qu’il vous faut comprendre et surtout appliquer : entendre une critique, un évènement, nécessite de prendre du recul et non de réagir à chaud sur le coup par sensibilité (ou plutôt sensiblerie). Il faut raisonner avec sa tête et pas avec ses sentiments. Et en tous domaines c’est la même chose. Dans le cas contraire, c’est résonner comme un tambour (creux au dedans et fait beaucoup de bruit au dehors quand on tape dessus).
Qu’il se passe des choses, c’est possible, c’est plausible, et j’ajoute que, à mon sens, c’est même indéniable. Maintenant, y croire est une chose, chercher à savoir est autre chose pour comprendre quelle crise traverse la FSSPX.
Mais se faire le parangon de l’ignominie est une contradiction totale. « Moi je sais parce que celui qui me l’a dit sait très bien, je le connais, c’est un ami de longue date, blablabla… »
Dès que j’entends « moi je », je comprends surtout qu’on essaie de se faire valoir. Et je fuis. Je fais mon enquête discrète des deux côtés, ainsi je peux me faire une idée. Mais bavasser sur des faits que je n’ai ni vus, ni entendus, je laisse cela aux glavioteurs.