Avec l’accord entre Europe Ecologie les Verts et la France Insoumise, les pastèques (vert dehors, rouge dedans) sont de retour. Une centaine de circonscriptions dont la moitié de gagnables – avec un total EELV et LFI important au premier tour des présidentielles – ont ainsi été promises aux écolos, qui n’ont plus de député depuis 2017, la plupart, « Homard » De Rugy en tête, étant passés avec armes et bagages chez Macron.
Néanmoins, tous les électeurs écolos ne sont pas aux anges : sur les réseaux sociaux, sous la publication officielle d’EELV qui officialise l’accord national, nombreux sont ceux qui pointent les reniements, pour une poignée de députés, des écolos sur l’Europe, l’Ukraine, l’atlantisme, la sortie du nucléaire et l’alignement presque inconditionnel sur le « tribun populiste » qu’est Mélenchon, vu de la bourgeoisie des centre-villes.
En cause, une fracture sociale (de plus) entre les électeurs des métropoles qui ont choisi Jadot aux présidentielles – ou leurs enfants bien nés – et l’électorat nucléaire de Mélenchon, nettement plus populaire. Il est fort probable qu’aux législatives, une partie des écolos des villes rejoignent En Marche.
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