Tout ce qu’elle a fait depuis qu’elle a obtenu la présidence du Front National tend à le confirmer. La façon avec laquelle elle a éliminé son propre père du parti dont il était le fondateur. La façon avec laquelle elle a écarté Bruno Gollnisch, l’un des élus les plus compétents de son parti. La façon avec laquelle elle a évincé successivement quasiment tous les cadres fidèles aux objectifs initiaux du parti pour les remplacer presque systématiquement par des gens appartenant au lobby LGBT ou à la franc-maçonnerie. Son mépris affiché pour les catholiques et les défenseurs de la famille. Ses reniements quant au programme du FN. Ses tentatives répétées d’être adoubée par le lobby sioniste. Son stupide virage gaulliste pour se joindre au troupeau de l’historiquement correct. Ses commentaires affligeants sur la folie ambiante liée au tsunami Black Lives Matter, cherchant une fois de plus à se rendre acceptable aux yeux de ceux qui contrôlent les médias.
Marine Le Pen a imposé à son parti d’être rebaptisé Rassemblement National mais elle est incapable de rassembler autre chose qu’un conglomérat d’arrivistes dont la principale qualité tient dans leur usage de la brosse à reluire.
S’il fallait encore une illustration de tout cela, est nous a été mise sous les yeux à Tarascon.
Cette ville provençale pouvait se payer le luxe de s’offrir pour les élections municipales 2020 une femme d’exception à la Mairie en la personne de Valérie Laupies. Cette élue régionale et municipale, Directrice d’école à Tarascon, véritablement enracinée, catholique soucieuse du bien commun, avait constitué la liste Le Bon Sens pour Tarascon qui avait toutes les chances de l’emporter.
C’était sans compter sur Marine Le Pen et sa clique d’invertis qui ont à tout prix voulu parasiter les élections municipales à Tarascon en parachutant in extremis une tête de liste inconnue du moindre Tarasconnais. Au premier tour, Valérie Laupies aurait gagné haut la main cette élection sans cette candidature idiote du RN.
Perseverare Diabolicum… Le RN a maintenu sa liste au second tour, jouant le jeu du système, pour la plus grande joie du maire sortant, Lucien Limousin, représentant de la fausse droite, dont le bilan avait été calamiteux.
Robert Ménard, maire de Béziers, était venu à Tarascon jeudi dernier soutenir Valérie Laupies et dénoncer l’absurdité de cette candidature parasite maintenue par le Rassemblement National contre l’intérêt des Tarasconnais.
La presse locale s’est régalée de cette situation, offrant au pitoyable représentant du Rassemblement National une couverture médiatique inversément proportionnelle à son résultat du premier tour, dans le seul but de servir la réélection du maire sortant.
Au soir du dimanche 28 juin, en même temps que Valérie Laupies, c’est tout le camp national et le bien commun qui ont été les perdants de cette élection municipale à Tarascon.
Par la faute du Rassemblement National, de sa présidente Marine Le Pen et d’une clique d’invertis qui n’ont aucun souci d’agir dans l’intérêt des Français.
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