« En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété […] puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence s’est enveloppé de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; […] Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps, eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; de même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant, dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas, […] Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. »(Saint Paul, Rm 1, 18-32).
Confrontés à ces scandales, certains prêtres osent chercher la cause. Dernièrement un père jésuite, invité de l’émission L’Homme Nouveau, Club des hommes en noir, relatait son expérience dans sa communauté de jésuites aux États-Unis, confrontée à « la culture des lobbies (lgbt, ndlr) au sein même des congrégations religieuses et des diocèses », « l’Église ayant fait le choix depuis quelques dizaines d’années d’épouser le monde ». Il tire un lien de cause à effet entre ces scandales moraux et « le fondement doctrinal et liturgique [qui] s’est depuis les dernières décennies complètement écroulé. » « Ce scandale est trop rapidement réduit à un problème moral » souligne-t-il fort justement.
Lors du dernier Concile une coterie puissante de théologiens progressistes a pris le pouvoir dans l’Église : cette secte moderniste, sous couvert d’amour de l’homme, a ouvert grandes les portes de l’Église aux modes contemporaines… l’homme hédoniste et matérialiste est ainsi entré dans la citadelle auparavant inviolable et a fait la loi… Les décrets conciliaires, forgés par le libéralisme, ont ouvert la voie à l’immorale Amoris laetitia ; ‘l’aggiornamento’ liturgique et disciplinaire conciliaire, résolument laxiste, a ouvert la voie aux scandales immoraux de clercs dévoyés, qui rejaillissent aujourd’hui et salissent, aux yeux du monde, l’Église catholique. Alors qu’ils sont le fruit pratique, non de l’Église catholique, mais de la funeste doctrine conciliaire, révolte moderniste, révolte de l’homme qui se fait Dieu, contre la Tradition catholique et ses exigences divines.
Francesca de Villasmundo
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