Quelques réflexions trouvées dans le livre La Catholique d’action, écrit par le Père Gabriel Palau, s.j., et publié en 1927.
Le droit de la femme
- Tu te flattes beaucoup de ce qui te grandit à l’extérieur, mais peu de ce qui t’élève à l’intérieur et dans l’ordre spirituel.
- Au lieu d’être supérieure à l’homme en vertu, tu préfères l’égaler en ce qui t’honore le moins.
- Ceux qui parlent toujours aux femmes de leurs droits, ne disent jamais un mot à l’homme de ses devoirs.
- Quand deux êtres sont inégaux, les égaler ne se peut sans que l’un ou l’autre y perde.
- Combien qui veulent t’égaler à eux, pour que u ne vailles pas mieux qu’eux !
- Combien qui veulent t’accorder des droits pour te dévoyer plus facilement !
- Méfie-toi de qui ne veut pas reconnaître que souvent la femme a plus de vertu que l’homme.
- Méfie-toi de qui parle beaucoup de droits légaux, et peu ou point d’obligations de conscience.
- La fidélité au devoir est la voie la plus sûre pour se faire respecter de l’homme.
- Si tu jouissais de tous les droits politiques et ne remplissais pas tes devoirs de mère, de fille, d’épouse, de chrétienne, tu ne mériterais pas qu’on parle de ta dignité de femme, mais de ta misère d’esclave.
- A quoi bon se voir libre d’entraves, si le cœur est esclave des vices ?
- Combien seraient plus vertueux, s’ils ne pouvaient pas faire de mal en exerçant leurs droits ?
- Si l’on t’accorde quelque nouveau droit, prends garde que par là les impies ne cherchent à t’asservir davantage.
- Qui ne respecte pas les droits de Dieu, comment pourra-t-il reconnaître et respecter les droits de ton sexe ?
- Si l’on t’a reconnu quelque nouveau droit, c’est une responsabilité de plus.
- Si tu trouves difficile l’exercice du devoir, combien plus difficile celui de tes droits !
- Bien peu se sont sanctifiés en pratiquant ce qui flatte si aisément l’orgueil.
- Pense aux responsabilités que tu encours. Pense au mal que tu peux éviter. Pense au bien que tu peux faire. Pense à tout ce qui t’oblige, toi qui es égale à tout le monde, qui es supérieure à beaucoup d’autres, qui peut être pire que tous. Et exerce bien tes droits.
Féminisme
- Si on t’a reconnu des droits, ne manque pas de t’en servir comme il faut, pour une bonne fin et avec sagesse.
- Si par ta propre vertu tu les as reconquis ou obtenus, regarde leur exercice comme un devoir sacré que tu t’es imposé pour la vie.
- Ne va pas ç la lutte des classes, mais au bien qui profite à toutes et à tous.
- Ne vas pas lutter pour allumer la guerre entre les sexes, mais pour les unir en vue de la défense du bien et de l’honneur de la femme.
- Tout femme a quelque chose de la mère : seule celle qui ne s’intéresse à aucun bien spirituel et moral est vraiment inutile et stérile.
- Aider l’homme, voilà l’œuvre de la femme; le supplanter et l’avilir, voilà l’œuvre de la pire des femmes.
- Toute femme n’est pas digne de ce nom. Au contraire, parmi les pires choses de ce monde, la pire de toutes, ce sont les femmes méchantes.
- Si tu veux contribuer à l’estime et à l’honneur de ton sexe, tâche de l’ennoblir de tes bons exemples.
- Si toutes les femmes étaient bonnes, il coûterait peu d’améliorer les hommes.
- Il est des femmes qui se préoccupent beaucoup de leurs droits, mais fort peu des droits du bien et de la vertu, en particulier et en public.
- Remplis à temps tous tes devoirs, et tu pourras alors exiger avec une sainte liberté qu’on respecte tes droits.
- Au lieu de trôner dans les hauteurs, préoccupe-toi de secourir et de soigner les faibles.
- La femme qui se montre très bavarde aura beau se tenir pour sage, elle ne sera jamais que cancanière et sotte.
- Si tu veux faire du bien aux hommes, travaille avant tout à rendre les femmes bonnes et vertueuses.
- Si tu dois paraître à des réunions d’hommes, n’oublie pas que tu représentes au milieu d’eux, la haute dignité de la femme.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !