Amoris Laetitia, l’exhortation du pape François sur la famille a ouvert la boite de pandore en matière d’innovations doctrinales concernant le sacrement de mariage et le péché de concubinage. Les effets dévastateurs sur la morale et la notion même de péché sont déjà à l’œuvre.
Non pas que qu’il ait fallu attendre cette parole bergoglienne pour donner la Communion à des divorcés-remariés. Ce scandale existe bel et bien depuis des décennies dans de nombreuses paroisses. Aujourd’hui, il est tout simplement avalisé par la plus haute instance de l’Église, par le pape François lui-même. La porte qui était entrouverte est maintenant grande ouverte et toutes les innovations semblent permises tout en restant permissives !
Un monseigneur italien du diocèse de Bergame, Alberto Carrara, n’a pas attendu longtemps après la publication de la révolutionnaire exhortation, quelques jours, pour proposer des innovations dont il a fait part aux ouailles du diocèse à travers le site web diocésain santalessandro. Avec une certaine logique, il propose, pour « les chrétiens passés à un second mariage » – le choix des mots est déjà révolutionnaire en soi – « un éventuel rite officiel de réadmission des divorcés-remariés. Non pas un second mariage, certes, mais au moins que l’on sache, que l’on dise et surtout que l’on célèbre le retour à la pleine participation aux sacrements. » « Au fond, écrit-il, il s’agit de dire, avec un style vraiment ecclésial ce que l’Église a décidé de faire. «
Au fond, comme l’avait écrit Monseigneur Lefebvre, dans un article intitulé Réflexions de la revue Itinéraires, La condamnation sauvage, n° 40, du 29 juillet 1976, cette Église conciliaire « a ses nouveaux dogmes, son nouveau sacerdoce, ses nouvelles institutions, son nouveau culte, déjà condamnés par l’Église en maints documents officiels et définitifs. »
Elle a aujourd’hui, par la grâce de François, sa nouvelle doctrine sur le mariage dont l’indissolubilité qui est jetée aux orties, mise au placard… Et pourquoi pas, bientôt, son 8e sacrement pour la réadmission publique et officielle dans cette Église conciliaire des divorcés-remariés ? A nouvelle Église, nouveaux sacrements !
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !