L’Église catholique en Terre Sainte tire la sonnette d’alarme concernant les conditions des chrétiens d’Israël.
Les autorités ecclésiastiques ont manifesté leur préoccupation au lendemain de l’ultime provocation anti-chrétienne survenue dans le territoire de l’État hébreux. Dans la localité de de Beit Shemesh, à l’ouest de Jérusalem, le cimetière jouxtant l’église catholique de Saint Étienne a été l’objet d’actes de vandalisme. Les responsables de ce véritable raid visant à détruire ont profané environ 26 tombes en brisant les pierres tombales et les croix posées dessus. Quelques jours auparavant, le monastère catholique de Beit Jamal, dans cette même ville, avait été vandalisé.
Le père Antonio Scodo, gardien du cimetière, a affirmé que cette profanation n’était pas le fait de simples vandales, mais bien au contraire une attaque explicite contre la présence millénaire des chrétiens en Terre Sainte. Il a dénoncé à la presse « le climat de haine croissant » envers les fidèles chrétiens résidant en Israël :
« Nous sommes l’objet d’une haine qui augmente de jour en jour. Pourtant dans ces territoires les rapports entre les chrétiens et les juifs ont toujours été sereins. Nous n‘avons jamais ennuyé personne. »
L’attention des enquêteurs se porterait pour l’instant sur la communauté de juifs orthodoxes installée à Beit Shemesh, accusée déjà dans le passé de violences contre les minorités religieuses.
Cependant, malgré l’engagement du gouvernement de Netanyahu de faire respecter les minorités religieuses, Wadie Abunassar, porte-parole de l’Assemblée des Evêques catholiques de Terre Sainte, a émis des doutes quant à la volonté des autorités israéliennes de trouver et punir les responsables des profanations :
« Les autorités d’Israël n’ont jamais réussi à remettre à la justice les auteurs des intimidations et des violences contre les chrétiens. Par conséquence, nous ne serons absolument pas étonnés si aussi cette fois-ci les coupables devaient rester impunis. »
Ces dernières années, les blasphèmes et sacrilèges n’ont pas épargné les lieux de culte chrétiens situés à Jérusalem. Par exemple, la basilique de la Dormition de Notre-Dame située sur le mont Sion a été, à partir de 2012, régulièrement assaillie et dégradée par les militants de l’organisation extrémiste Hilltop Youth.
Incidemment, cette christianophobie latente en Israël, ne suscite aucune réaction de la part de la Licra, le crif, et autres officines politiquement correctes, toujours prêtes cependant à dénoncer les actes anti-sémites…
Francesca de Villasmundo
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