En visite dimanche dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen a estimé que son mouvement risque « la mort », si la décision de justice de 26 septembre prochain confirmait le gel du versement de 2 millions d’euros d’aides publiques.
« Les coups sont de plus en plus durs, sont de plus en plus nombreux, mais s’ils croient qu’ils vont nous déstabiliser, ils se trompent, car plus nous sommes attaqués, plus nous sommes renforcés dans nos convictions et dans notre volonté de gagner », a déclaré l’ancienne finaliste à l’élection présidentielle de 2017.
« On voit se lever partout des forces populaires », a-t-elle déclaré, en citant la Hongrie, la Pologne, l’Autriche « et peut-être aujourd’hui, la Suède » où se tiennent des élections législatives. « Tout semble dire que notre heure est venue. »
Elle fait en outre un parallèle avec le situation dans la péninsule italienne : « En Italie le système use des mêmes méthodes. Ce sont des juges qui poursuivent monsieur Salvini parce que Salvini a obéi à ses promesses de campagne, c’est-à-dire à refuser d’accepter des migrants en Italie. Les juges criminalisent cette opinion. »
Francesca de Villasmundo
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