Quelques mois après l’assassinat d’un évêque, Mgr Jean-Marie Benoît Balla, visiblement torturé à mort (la piste du lobby gay infiltré dans l’église est privilégiée, on voit là le fruit de Vatican II : violeurs d’un côté de l’océan et tueurs de l’autre) et ce alors que la double menace maçonne et islamiste tient le Cameroun entre ses tenailles, c’est un nouveau prêtre qui a été assassiné dans l’ancienne colonie équatoriale.

Selon un article du Point et datant du 22 juillet, repris par nos confrères de l’Observatoire de la Christianophobie, Le père Alexander Nougi Sob, curé de la paroisse catholique de Bomaka, un quartier de Buea, la capitale de la région anglophone du Sud-Ouest, a été tué vendredi 20 juillet par des individus non identifiés. Selon un chargé de communication de l’Église catholique à Yaoundé, via une dépêche de l’AFP  du 21 juillet : « Nous avons reçu des photographies du corps du prêtre décédé », précisant que les auteurs du meurtre restent inconnus et que le corps est mutilé. Ni les autorités camerounaises ni la hiérarchie catholique ne se sont exprimées sur les circonstances de la mort du curé.

Dans une zone en pleine guerre civile à trois parties (le gouvernement central camerounais, les indépendantistes des deux provinces anglophones et les incursions des islamistes de Boko Aram, le bruit a couru que le prêtre aurait pu être « un dommage collatéral », pris entre deux feux.  Mais cela est désormais dé »menti par un article paru dans African News le 11 août. La thèse de l’assassinat de sang-froid par un tueur professionnel est désormais soutenue par l’Église catholique du Cameroun. Pour l’évêque Émmanuel Bushu du diocèse de Buea dans la zone anglophone, le Père Nougi Alexander Sob n’a pas été tué par une balle perdue. Le prêtre a plutôt été assassiné. Depuis le décès du prêtre Nougi Alexander Sob, des observateurs continuent de cogiter sur la provenance de la balle qui a tué le curé le 20 juillet. « Le père Sob était avec deux autres personnes dans sa voiture quand il a été abattu à bout portant avec un pistolet, en fait un fusil d’assaut, muni d’un silencieux », a expliqué le prélat lors des obsèques du prêtre célébrées le 11 août, cité par des médias locaux. Une thèse qu’il défend en s’appuyant sur de multiples preuves dont les photos du corps du prêtre et sur la foi du rapport d’autopsie publié dans Cameroon Magazine du 11 août :

« – 1.) Le corps du père a reçu deux balles de chaque côté de la poitrine, juste autour de son sein. Cela signifie que les balles ont été tirées soit par une personne, soit par deux personnes de même taille.

– 2.) La balle sur le côté gauche de la poitrine a traversé son corps et est sortie par l’arrière, tandis que la balle sur le côté droit de la poitrine n’avait aucun exutoire derrière elle.

– 3.) La pointe de la balle sur le côté gauche de la poitrine mesurait environ 20 mm de diamètre. La conclusion est que les balles ont été tirées à une distance proche de 50 à 70 cm de sa poitrine. En fait, ce fut un tir à bout portant qui élimine l’hypothèse d’une balle perdue.

– 4.) La balle tirée sur le côté gauche de la poitrine a déchiré le cœur de Père en laissant un trou qui a causé la mort instantanée. La nature du tir démontre qu’il a été tiré par un professionnel qui visait le cœur avec l’intention de tuer. La mort était instantanée dès le premier souffle.

– 5.) L’arme utilisée était un fusil d’assaut, pas un fusil ou un pistolet fabriqué localement.

Finalement, la balle reçue du corps est venue du coup sur la poitrine droite de Père.

Nous avons besoin des services d’un expert en balistique pour déterminer si la balle qui a traversé le côté gauche de la poitrine était similaire à celle récupérée du corps, afin de déterminer si elle a été tirée par une seule personne. »

Hristo XIEP

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