L’Église conciliaire d’Allemagne mange à tous les râteliers ! Peut-être pour remplir ses caisses vides en attirant à elle un plus grand nombre de « fidèles » qui lui payeront ainsi l’impôt religieux… Ouvrons grandes les portes et l’argent rentrera à flots doivent se dire ces évêques qui semblent plus apostats que catholiques.
Lgbt, divorcés-remariés, protestants, femmes prêtres… tous les genres sont invités à exister dans l’Église allemande inclusive ! Ainsi après avoir approuvé la communion pour les époux protestants des couples mixtes, après avoir évoqué la possibilité de bénir des mariages civils de divorcés et les « unions » des couples de même sexe, voici à nouveau sur le tapis le thème des femmes prêtres.
C’est madame Annegret Kramp-Karrenbauer, étoile montante et nouvelle n°2 du parti d’Angela Merkel, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui a évoqué le 10 mai dernier cette question auprès du journal allemand Die Zeit : « C’est vraiment clair : les femmes doivent avoir des positions de responsabilité dans l’Église » a déclaré cette catholique allemande en soulignant que « l’on peut imaginer qu’il y ait des quotas de femmes dans l’Église ». « J’espère que l’ordination de femmes prêtres se réalisera bientôt » a-t-elle ajouté. Mais réalisant qu’il y a encore des obstacles importants, elle prêche pour l’instant pour « un objectif plus réaliste, un vrai diaconat » pour les femmes.
Le cardinal Brandmüller, un des signataires de dubia envoyés au pape François, dans un commentaire paru sur le Die Tagespost, lui a répondu en précisant que cette question des femmes prêtres avait été définitivement réglée par le pape Jean-Paul II. Il a aussi jugé que ceux qui insistent sur ce thème, incluse la possibilité de femmes diacres, ont « non seulement quitté les fondations de la foi catholique » mais « réunissent les éléments constitutifs d’une hérésie, ce qui a pour conséquence l’exclusion de l’Église, l’excommunication ».
Gageons cependant que cet avertissement n’aura guère d’effet et que la demande de madame Kramp-Karrenbauer sera entendue par le très progressiste cardinal Marx, président de la Conférence des évêques d’Allemagne. Pour donner un nouveau coup de protestantisation à une Église conciliaire en décomposition avancée !
Francesca de Villasmundo
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