Ce n’est pas la première. Déjà le Vatican avait été obligé de refuser la nomination d’un ambassadeur américain envoyé par Obama parce qu’il était favorable à l’avortement. Un jour il déclara que Dieu « bénissait » l’activité de Planned Parenthood International (l’équivalent du planning), organisation qui fait la promotion de l’IVG dans le monde entier.
Cette fois-ci il envoie une délégation pro-avortement aux cérémonies de canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II. Or, le pape François à la suite de ses prédécesseurs a fait de multiples déclarations sur le sujet appelant l’avortement « un indicible crime ».
Cette délégation comporte :
- John Podesta , l’ancien chef de la Maison Blanche sous Bill Clinton et conseiller actuel du président. Il a fondé le Centre de gauche de réflexion pour le Progrès de l’Amérique.
- Le républicain Xavier Becerra, président de la Chambre Caucus démocratique classé 100 % pro-avortement par le groupe pro-choix NARAL qui finance et soutient toutes les initiatives en faveur de l’avortement.
- Katie Beirne Fallon, adjointe au président et directrice des affaires législatives à la Maison Blanche.
Toutes ces personnes ont fait de la promotion de l’avortement une question centrale dans le cadre de la santé reproductrice (Reproductive Health).
Mais le pire est Sally Steenland, le directeur de Foi et initiative progressiste au Center for Américan Progress. Ces organismes sont connus pour leurs critiques virulentes des défenseurs de la vie et des groupes pro-religieux se situant sur ce créneau. Il écrivait notamment ce texte le 5 février sur le site du Comité d’action politique (en anglais, political action committee ou PAC), qui a financé des campagnes de dénigrement du Saint Siège : « Les voix anti-choix ont essayé de monopoliser la morale et de Dieu, même s’ils compromettent de plus en plus la santé de la femme en rendant très difficile pour elle la possibilité d’obtenir les soins de santé dont elle a besoin ». Il a passé son temps à essayer de faire évoluer le Parti Républicain qui s’oppose aux « droits reproductifs » en raison à son attachement aux valeurs éthiques portées par la religion.
Jean-Pierre Dickès
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