Le pape François lance sa révolution culturelle. Gageons, vue la teneur du document, qu’elle sera aussi meurtrière pour les âmes que fut la révolution culturelle du dictateur rouge Mao Zedong pour le peuple chinois !
Le concile Vatican II a donné comme ordre de s’ouvrir à la modernité des temps contemporains ; le monde post-moderne a amorcé une véritable révolution anthropologique ; et le pape François, dans cette logique conciliaire d’ouverture au monde, suit ce mouvement révolutionnaire en adaptant l’Église post-concile à cette civilisation du néant qui prévaut aujourd’hui mais qui devrait, selon les illusions des bien-pensants, débouchée sur un meilleur des mondes où Liberté-Fraternité-Égalité régneraient sans partage !
Ce lundi 29 janvier, El papa latino-américain a posé une pierre de plus à sa révolution globale pour « changer le visage de l’Église » selon son expression. Il a promulgué une nouvelle constitution apostolique. Intitulée Veritatis gaudium, la « joie de la vérité », elle concerne les universités et les facultés ecclésiastiques.
« Dans ce texte d’une soixantaine de pages, écrit la communication vaticane, le Souverain pontife invite ces structures d’enseignement à s’adapter aux changements culturels contemporains, conforme à la transformation missionnaire d’une Église ‘en sortie’. » Cette nouvelle Constitution doit déterminer « une véritable herméneutique évangélique pour mieux comprendre la vie, le monde et les hommes ».
News Va ajoute :
« C’est à une révolution culturelle qu’appelle le Pape François à travers ce texte. »
Dès le préambule le pape jésuite donne le là de cette révolution culturelle : elle sera naturaliste et messianiste ! Elle s’intègre idéologiquement dans ce faux-messianisme, ce messianisme terrestre qui annonce le retour sur terre du Paradis perdu :
« Le Peuple de Dieu est en pèlerinage le long des chemins de l’histoire, en sincère et solidaire compagnie des hommes et des femmes de tous les peuples et de toutes les cultures, pour éclairer de la lumière de l’Évangile la marche de l’humanité vers la nouvelle civilisation de l’amour. »
Quatre critères sont proposés par le pape argentin pour renouveler les études ecclésiastiques dans cette perspective révolutionnaire.
Le premier : « le kerygme », la « nouvelle et fascinante joyeuse annonce de l’Évangile de Jésus » pour « vivre une Église comme ‘mystique du nous’ » pour rendre concrète la « dimension sociale de l’évangélisation ».
Le second critère : « une authentique culture de la rencontre » c’est-à-dire du du dialogue, dans tous les domaines.
Le troisième : « l’interdisciplinarité », comme « disposition et fermentation de tous les savoirs dans l’espace de Lumière et de Vie, offert par la Sagesse qui émane de la Révélation de Dieu. »
Le dernier : globaliste en « fais[ant] réseau » entre les diverses institutions, ce « qui nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun ».
Le but des études ecclésiastique définit par Jorge Maria Bergoglio est de
« développer la tâche urgente d’élaborer des instruments intellectuels capables d’être proposés comme paradigmes d’action et de pensée, utiles à l’annonce dans un monde marqué par le pluralisme éthique et religieux» !
De cette nouvelle Constitution bergoglienne, il faut retenir, en outre, un article tout-à-fait particulier, le n°26 § 2, qui fait dire à plus d’un que le pape François veut imposer au clergé et au corps professoral des facultés catholiques, enseignant notamment aux futurs prêtres, un nouveau vœu d’obéissance ou de fidélité à sa personne et à son ‘magistère’ :
« Ceux qui enseignent des matières concernant la foi ou les mœurs seront conscients qu’une telle charge doit être accomplie en pleine communion avec le Magistère authentique de l’Église et, principalement, du Pontife romain. »
En pleine communion avec l’enseignement moral et doctrinal du pape François ? Donc d’Amoris laetitia…
La dictature du relativisme qui sévit depuis des décennies dans la Rome néo-protestante et néo-moderniste et portée à son paroxysme par Jorge Maria Bergoglio « le pape dictateur« , aiguise ses armes mortelles dans « la joie de la vérité »…
Francesca de Villasmundo
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canons du Concile de Naplouse en 1120, pour le Royaume chrétien de Jérusalem
ch 8: » si quelques adultes sont convaincus du péché de Sodome, qu’ils soient brûlés »
CH 9 : « si un enfant , étant attaqué par un sodomite, jette un cri, que le sodomite soit brûlé »
ref Michaud histoire des croisades
chez Dezobry à Paris 1849 T 1 p:523
Tuons les tous. Dieu reconnaîtra les siens
cette loi a porté de nombreux fruits, je les ai vus et je les reconnais mais nous avons changé tout cela et je les mange quand même parce qu’ils sont des delicious taste sensations.
Une petite erreur s’est glissée avec insistance dans ce texte avec le mot « couple ». Un couple est la réunion de deux éléments dissemblables et complémentaires, comme une vis et un écrou. Une paire est la réunion de deux éléments semblables et interchangeables, comme deux vis. Les couples de gants sont mal nommés et on proteste quand on trouve une paire de chaussures identiques dans la boîte. Et évidemment, un appariement ne produira jamais le résultat d’un accouplement. Cet article traite donc en réalité de paires.
Bien vu !
Les analyses du langage sont essentiels pour démasquer l’adversaire.
Il faut s’attendre à tout de la part de l’église de M. Bergoglio (je l’appelle ainsi car pour moi le seul pape légitime est Benoît XVI), et surtout au pire ! Encore une ou deux décennies (ou moins ?) et elle justifiera l’avortement sous couvert de paroles doucereuses et hypocrites. Lorsque la vraie foi n’est plus là, tout le reste suit.
@Olivier DANHOFFRE : Benoît XVI est une figure réelle mais historique. Celui qui continue à être l’archevêque et cardinal Ratzinger fut aussi pendant un certain temps le pape Benoît XVI. Mais il n’est plus pape, donc il n’a plus de son vivant droit au nom Benoît XVI ; toutefois, il reste et restera in æternum évêque, ainsi qu’ici-bas cardinal, à moins qu’on ne le prive de cette dignité temporelle. Ceci dit, je suis de votre avis en ce qui concerne son successeur, que je considère comme le pape légitime, mais comme un très mauvais pape qui devrait au plus tôt possible être déposé du Siège.