Aux Etats-Unis, en 2007 le taux de fécondité était de 2,12 enfants par femme. Il s’effondre à 1,89 en 2011. Au Portugal, seules 90.000 naissances ont été déclarées en 2012, soit le chiffre le plus bas des soixante dernières années. En Espagne, le taux de fécondité était d’1,46 enfants par femme en 2008 et passe à 1,36 en 2011. Au Royaume-Uni, 47% des familles ne comptent qu’un enfant. En Italie, 25% des femmes ne seront jamais mères. Une situation que l’on rencontre également en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie et en Grèce.
La société moderne occidentale a produit une génération hédoniste, plus préoccupée par la jouissance personnelle que par la fondation d’un foyer. Le phénomène se développe gravement. L’enfant unique est perçu comme l’ultime concession à la maternité sans risquer de restreindre le confort de vie. Les féministes les plus rabiques préfèrent encourager à faire le choix d’une vie sans enfant. En France, 5 à 6 % de femmes auraient choisi volontairement ce refus de l’enfant et le conçoivent comme une forme « transgressive de contestation ».
La presse féminine influence de façon très négative le comportement des femmes, encourageant cette attitude égoïste en l’enrobant de théories fumeuses et en flattant les instincts matérialistes de ses lectrices.
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