La peur s’est abattue en plein centre de Melbourne : un conducteur passe avec le rouge et se dirige droit sur la foule qui traverse. Les témoins déclarent : « Cette voiture fauchait tout le monde, les personnes volaient partout. Les gens couraient dans tous les sens. »
Vers 16 h, heure locale, le chauffard a lancé sa voiture de sport, un SUV Suzuki blanc, contre les passants dans Flinders Street, à l’angle d’Elizabeth Street, un croisement très fréquenté du centre de la ville australienne. Les piétons ont été littéralement balayés par la course folle de l’auto. On recense 19 blessés, certains dans un état grave dont un enfant. La police a réussi a arrêté le conducteur du véhicule et un autre homme qui serait lié à l’attaque. Ce qui laisse supposer qu’il s’agit encore une fois d’un attentat, probablement islamiste. C’est le même mode opératoire qu’à Berlin, à Stockholm, à Edmonton au Canada, à Londres, à Nice…
Pour l’instant les autorités jouent l’apaisement : si elles considèrent qu’« à ce stade qu’il s’agissait d’un geste délibéré », elles précisent que les « motivations ne sont pas connues ». Mais elles ont également déclaré que ces dernières années 13 attentats ont été déjoués dont une attaque influencée par le groupe terroriste État islamique et qui aurait dû avoir lieu à Noël 2016, au même endroit, dans le centre de Melbourne. Elles ont en outre arrêté fin novembre un sympathisant de Daesh qui projetait d’acheter une arme et de tirer dans la foule le soir du Nouvel An.
Francesca de Villasmundo
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