jeromelejeuneIl y a quelques jours, nous avons célébré le vingtième anniversaire de la mort du professeur Jérôme Lejeune. En effet, celui qui laissa son nom à la postérité en raison de ses recherches sur la Trisomie 21, décédait un matin de Pâques, le 3 avril 1994.

Pour l’occasion, l’institut Jérôme Lejeune organise beaucoup de débats et de conférences afin de faire connaître celui qui fut le « fondateur de la génétique moderne ». Pour ceux qui le désirent, l’institut propose des dépliants très bien faits sur les recherches concernant la Trisomie 21 et des grandes questions d’actualité (théorie du genre, avortement, euthanasie). C’est ainsi l’occasion d’approfondir certaines notions dans un esprit « pro-vie ».

Jean-Marie le Méné, le Président de la Fondation Jérôme Lejeune dont le rôle est de chercher, de soigner et de défendre, dit en effet ceci:  « Défendre la vie, sans soigner, ni chercher, serait mentir. Soigner sans défendre la vie , ni chercher, serait trahir. Chercher sans défendre la vie, ni soigner, serait faillir. »

Jérôme Lejeune définissait la génétique ainsi: « La génétique humaine se résume à un credo élémentaire qui est celui-ci: Au commencement, il y a un message, ce message est dans la vie et ce message est la vie. Et si ce message est un message humain, alors cette vie est une vie humaine. » A l’heure où beaucoup de ces vies humaines sont menacées, si ce n’est supprimées, il est primordial de connaître la doctrine d’un médecin qui chercha toujours à venir en aide aux innocents plutôt qu’à les tuer .

A propos de la vie du bébé, dans le ventre de sa mère, le professeur Lejeune avait aussi cette phrase très belle: « C’est bien la musique la plus primitive qui soit puisque c’est la première que chaque oreille humaine ait entendue dans sa vie. Une symphonie à deux coeurs, celui de la mère et celui de l’enfant, voilà la chanson de ce premier monde d’où nous venons tous. »

Lui, médecin réputé, admis en 1983 à l’Académie nationale de Médecine, affirmait par ailleurs: « La médecine a dès longtemps choisi et lutte depuis toujours contre la maladie et contre la mort, pour la santé et pour la vie. Car, même lorsque la nature condamne, le devoir du médecin n’est pas d’exécuter la sentence mais de commuer la peine. » En quelques mots, tout son message passe. Les médecins, les artistes, les femmes enceintes, les futurs parents, les familles, tous ceux pour qui la vie est quelque chose d’important, peuvent recourir à celui qui combattit dans les années 1970 contre la loi sur l’IVG.

Oui, aujourd’hui, le débat sur ces questions d’éthique est enflammé et demain il le sera encore. Mais, Jérôme Lejeune redonnait espoir lui-même avec ces mots: « Notre seule conduite se résume en une seule phrase: quoi qu’il arrive et qu’il nous advienne, nous n’abandonnerons jamais. » Non, vingt ans après, monsieur le Professeur, nous n’abandonnons pas et nous ne lâcherons rien!

 

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