Un fait divers qui en dit long…
« C’est à Plusquellec, petite commune costarmoricaine de 500 habitants, que résidait Gal Vallerius.
Un décor inhabituel pour une histoire qui l’est tout autant : à la fin du mois d’août, ce Franco-Israélien de 35 ans a été arrêté à son arrivée à Atlanta, en Géorgie, alors qu’il se rendait à un concours international de barbe à Austin (Texas). La justice américaine le soupçonne d’avoir tenu « un rôle essentiel » dans un des plus grands supermarchés de la drogue en ligne, Dream Market. »
Gal Vallérius est en fait né à Haïfa et est revenu s’installer sur la terre qu’occupait ses parents avant leur alya.
La question n’est pas d’ironiser sur le « celto-marranisme » de l’individu, ni même sur la pilosité du monsieur (une barbe rousse de 45 cm) qui lui vaut de figurer très régulièrement dans le top 10 des concours de barbus…
Non, la vraie question est de bien comprendre que cette arrestation marque un véritable tournant dans l’activité du Darknet et de l’impunité que conférait l’anonymat technique qui y était jusqu’ici attaché…
Ce très discret Gal Vallerius (c’est apparemment ci-dessus la seule photo connue de lui) serait donc un des principaux barons des marchés parallèles dont le darknet est le siège (armes, drogue, œuvres d’art volées, animaux rares et ivoire), mais aussi, et c’est le plus grave : êtres humains (femmes, et enfants pour pédophiles)…
« La justice américaine soupçonne Gal Vallerius d’être le véritable nom d’OxyMonster, l’une des principales figures de Dream Market. Après la fermeture cet été d’AlphaBay, énorme site de vente de drogue et d’armes, Dream Market est devenu l’un des leaders du marché – et un point d’intérêt considérable pour les enquêteurs de la DEA (Drug Enforcement Administration), les stups américains. »
Le tout, utilisant dans sa réalisation la fameuse monnaie virtuelle, le bitcoin, dont la génération et la circulation échappent aux circuits financiers officiels et font objet d’une spéculation effrénée.
La conjonction de ces deux facteurs a conduit à la réalisation de fortunes illicites d’autant plus considérables qu’elles échappent évidemment à tout contrôle et à toute fiscalisation…
« En fait, Gal Valerius a été trahi par ses bitcoins. Lorsque les autorités américaines l’arrêtent à Atlanta, elles saisissent son ordinateur. Elles y découvrent ses identifiants pour se connecter à Dream Market ainsi qu’une clé de chiffrement nommée « OxyMonster ». Sur son compte, figurent 70 ventes où stationnaient notamment 500.000 dollars en bitcoin. »
Ceci nous montre deux choses :
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L’anonymat que conférait le darknet est en passe d’être définitivement levé par les nouvelles recherches et investigations de la cybercriminalité.
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Le bitcoin, ses fluctuations, et sa circulation n’échapperont plus à la surveillance des autorités financières et judicaires, même si elles sont incapables d’influer sur leurs fluctuations.
On peut alors s’interroger sur les conditions de la convertibilité de cette monnaie virtuelle, qui est officiellement cotée par des opérateurs financiers ayant pignon sur rue qui n’hésitent pas à faire fructifier l’argent sale pour leur plus grand profit.
Un simple coût d’œil montre que les profits en six mois ont été colossaux : la valeur en dollars a pratiquement quadruplé !
En cinq ans cela dépasse l’imagination : la valeur du bitcoin est passée de 1,50 $ à 4700 $…
Sa valeur a pratiquement ainsi été multipliée par plus de 3.000 !!!
On comprend que les spéculations aillent bon train sur un marché à terme aussi opaque que volatil où interfèrent d’autres opérateurs qui traitent par exemple des options binaires…
Un autre sujet, source d’escroqueries financières informatiques, aussi multiples que juteuses, dont d’ailleurs l’égérie israélienne Lee Elbaz a été récemment arrêtée à son arrivée aux USA…
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