Notre Président lance un cri de guerre, le cri de guerre d’un jeune et brillant soldat fraîchement sorti des écoles d’application, mais que l’armée aphasique du peuple de France a laissé propulser à sa tête en mai dernier.
Il est plein d’allant notre preux chevalier, il bouscule les paresseux, séduit les demoiselles, sait parler aux vieilles dames sans les embarrasser des manières que l’uniforme de gala suggère. Il sait d’ailleurs si bien accompagner les dames d’un certain âge, il sait si élégamment leur donner le bras, qu’il a fait de l’une d’entre-elles la compagne de ses jours…
Ce cri de guerre, notre sémillant militaire le lance de l’étranger. De cette bourgade du bord de mer, devenue l’immense tribune planétaire que l’on sait, et que les Anglais, par la conquête de 1664 sur les Néerlandais, avaient baptisée autrefois New-York. New-York ! Ville, aujourd’hui, de toutes les dimensions, cité flamboyante du luxe, du savoir et de la finance ou encore, phare de l’Atlantique qui, de l’éclat de sa lumière kaléidoscopique, éclaire des rives du monde occidental comme le phare d’Alexandrie éclairait, sous la Rome antique, les rives de l’Empire romain.
Or, voilà que ce cri de guerre adressé par notre chef à l’élite française établie sur le sol américain, prend soudain une résonnance toute particulière sur notre propre sol. Clamer au monde entier, avec la plus grande vigueur, que « la terre de conquête, c’est la France ! », c’est, au-delà de la fanfaronnade économique et financière, donner à l’oreille attentive, mahométane en tout premier lieu, qui ne cesse de s’établir frauduleusement sur notre territoire, le mot d’ordre final : « Allez-y ! braves gens, ne vous gênez pas, faites donc de la France, votre terre de conquête »…
Notre chef d’Etat, chef des armées, devrait tourner deux fois sa langue dans sa bouche avant d’haranguer son peuple pour le mettre à la merci des autres peuples ! Mais le peuple, parait-il, n’est qu’une catégorie « mythique », nous rassure l’actuel gardien des clés du royaume au Vatican. « Alors, venez ! belle madame, acceptez mon bras pour un nouveau tour de danse … ».
Gilles COLROY
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