« Jean Messiha, candidat malheureux du FN aux législatives et ancien coordinateur du projet présidentiel de Marine Le Pen, doit intervenir régulièrement sur Europe 1 dans le cadre de l’émission «Hondelatte raconte», présentée par Christophe Hondelatte ». Cette simple annonce a provoqué un séisme et, au nom de la démocrassie et de la ripoublique, le candidat a été blackboulé.

Le projet d’Hondelatte est de « faire appel à des gens allant de Pascale Clark à Jean Messiha, en passant par Nassira El Moaddem (la directrice du Bondy Blog) ou Bruno Roger-Petit [qui n’était pas encore nommé porte-parole de l’Elysée]. J’ai créé une bande de sept personnes qui alterneront et interviendront pour dire leurs conviction ». Notons que les autres personnes citées sont toutes d’extrême gauche. Mais une personne de droite, c’était déjà trop pour les tenants de la démocratie, façon démocratie populaire albanaise…

Selon Paul Aveline, du torchon Buzzfeed,   l’annonce de la venue de Jean Messiha à l’antenne s’était faite en conférence de rédaction le 25 août. «Au début, tout le monde n’a pas percuté. Et après, on a compris qui il était, et là, ça a commencé à grogner» raconte un journaliste. Aussitôt, Frédéric Schlesinger, vice-président d’Europe 1, est questionné et assure que Messiha «ne viendra pas». Dès le lendemain, une pétition est lancée pour empêcher l’arrivée à l’antenne du militant frontiste. Dans leur texte, ses créateurs disent refuser « d’accepter l’ignominie des propos frontistes sous couvert d’ouverture au débat ». Mardi, la pétition avait reçu à peine 800 soutiens. Après quelques jours de flottement, la direction de la radio a tranché : pas de Messiha dans l’émission de Hondelatte. « Une bonne nouvelle » commente un journaliste de gauche (pléonasme) courageusement anonyme, qui espère cependant que celui-ci ne sera pas remplacé par Patrick Buisson.

Buzzfeed accuse l’énarque d’origine égyptienne (origines qui lui valurent un flot  d’insultes racistes de la part de militants de gauche) de « complotisme », un peu comme on accusait sous Staline les gens de « déviationnisme ». L’un des motifs est d’ailleurs crquignolet : Messiha aurait dit que les pays «où les élites sont fanatiquement attachés à l’euro» étaient «curieusement» aussi les pays «dont les élites ont collaboré avec l’Allemagne nazie» durant la seconde guerre mondiale. Il est bien évidemment accusé d’antisémtisme pour une photo de Macron avec ses amis Cohn-Bendit, Drahi et Attali…

Des rumeurs circulent comme quoi il serait remplacé par un autre éditorialiste estampillé FN (???). L’énarque – qui connaîtrait l’identité de l’heureux élu – a estimé dans un tweet que son remplaçant serait forcément « plus confortable avec la bien-pensance », puisque « moins diplômé ». Je ne serais pas autrement surpris que l’éditorialiste en question soit Louis Aliot, député FN des Pyrénées-Orientales et compagnon de Marine Le Pen, qui « passe bien » à la radio et dont les origines juives sont un plus indéniable.

Dans le cas contraire, et si un mouvement représentant entre 20 et 30 % des Français est interdit d’antenne, la moindre des choses serait d’exclure les partisans de l’exclusion en refusant tout accès aux meetings, toute interview, toute information à Europe 1. Embargo total.  Que tous les drugari qui ont vocation à devenir des membres du ПК (Politicheski komisariat) dresse aussi la liste des sponsors de la chaîne, histoire de savoir où ne pas acheter… Kellog’s en mord encore les doigts d’avoir trahi Breitbart

Hristo XIEP

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est enfin disponible en prévente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !