Dehors le dictateur Moubarak puis l’islamiste Morsi… mais aujourd’hui l’Égypte ne semble pas plus être sur une voie démocratique comme le voudraient tant les Occidentaux. On semble aller de mal en pis.
Coup de tonnerre hier après que la justice égyptienne ait prononcé 529 peines de condamnation à mort de partisans de l’ancien-président Morsi. Parmi les condamnés, seuls 153 sont détenus, les autres étant en fuite.17 ont été acquittés. En tout 1.200 personnes doivent être jugées pour des violences survenues mi-août dans le gouvernorat d’al-Minya. Aujourd’hui 700 autres personnes doivent comparaître dont des cadres de Morsi. Le nouveau pouvoir continue sa répression mais pourrait provoquer de nouvelles violences face à des jugements expéditifs. Ironie de l’histoire: elles touchent des partisans d’un président démocratiquement élu alors que le nouveau pouvoir en place n’est pour l’instant que provisoire dans l’attente de nouvelles élections. Mais la tension politique ne semble pas prête de retomber, bien au contraire.
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